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TIZI-OUZOU - Cité Krim Belkacem : Les trottoirs et chaussées squattés impunément

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Lundi dernier au soir, les habitants d’une coopérative au lotissement Bouzar, au quartier Krim Belkacem de Tizi-Ouzou, ont jugé bon de s’octroyer une partie du trottoir et un bon ruban de la route, en face de leur immeuble.

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Pour cela, ils ont utilisé des buses remplies de ciment pour empêcher les conducteurs de stationner leurs véhicules. À quelques mètres de ce désordre, un propriétaire d’un nouveau magasin à eu la même ingénieuse idée de mettre des limites aux bordures du trottoir, pendant qu’un troisième, dont l’échoppe est située de l’autre côté, a mis une chaîne interdisant le stationnement devant son garage. Des faits accomplis qui font de ces agissements un acte de délimitation de territoires tel que cela se fait pour des propriétés privées. Il est clair que ce phénomène prend de l’ampleur de jour en jour en ce dit lotissement déjà encombré par des stationnements anarchiques. Le stationnement en deuxième position est devenu presque une habitude, à telle enseigne que tous les passages réservés aux piétons sont obstrués, les obligeant à «déborder» sur la chaussée. S’ajoute à cela les commerçants qui occupent le peu d’espace qui reste sur les trottoirs et parfois même s’autorisant à «gratter» sur la chaussée. Aussi, la situation devient intenable aux heures de prière, puisque les «fidèles», qui convergent vers la mosquée du lotissement, aggravent, par leurs stationnements anarchiques, un état des lieux déjà saturé. Le pire intervient au sortir des écoles, en fin de journée, lorsque tout ce beau monde s’entremêle à la fin de la prière d’el-Asr. Il faut dire que le squat des trottoirs et de la chaussée ne sont pas les seuls désagréments dont souffrent les riverains. L’état de dégradation des ruelles et venelles, conjugué à l’insalubrité des lieux, accentuent les nuisances. Les routes et trottoirs sont sales, faute de passage des agents de la voirie. Les bacs à ordures sont cassés et débordent de détritus, les eaux usées fuient de partout et des débris de matériaux de construction s’accumulent un peut partout.

R. B.

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