Un accès sécurisé vers la gare réclamé

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Les usagers du train reliant Tizi-Ouzou à Alger attendent avec impatience un chemin pour accéder aux gares. L’une des plus importantes escales est sans nul doute celle de la ville de Draâ Ben Khedda, à 10 km à l’Ouest du chef-lieu de la wilaya.

Les habitants de ce grand centre urbain ont une longue histoire avec le chemin de fer qui remonte aux premières années de la période coloniale. Dans cette ville, le train a toujours sifflé et de tout temps constitué le moyen de transport préféré. La longue amitié avec le train a duré jusqu’à l’arrêt de la ligne. A la reprise des navettes Tizi-Ouzou – Alger, avec la mise en service du train rapide, la joie était grande parmi les habitants de l’ex Mirabeau, ville créée en 1888. Mais, cette liesse ne sera pas totale à cause de l’absence d’un accès vers la gare après que la voie ferroviaire ait été délocalisée vers l’extérieur du centre urbain. Le hic pour les usagers de ce moyen de transport, c’est qu’aucune navette n’est assurée vers le lieu d’embarquement. Pour aller à la gare ferroviaire de Draâ Ben Khedda, le voyageur doit marcher plusieurs kilomètres et traverser l’autoroute en risquant sa vie. Ceux qui connaissent mieux les coins et recoins de l’ex-Mirabeau, prennent un autre chemin pour s’y rendre, sous le pont du cimetière de Sidi Ammar. Un chemin qui traverse les champs agricoles. Arrivés sur le quai, les voyageurs ont les chaussures et les pantalons pleins de boue. Lorsqu’il pleut, l’accès est quasiment impossible. Des voyageurs très nombreux, travaillant à Boumerdès ou à Alger, témoignent qu’ils ont toujours sur eux une deuxième paire de chaussures pour se changer une fois montés. Cette situation dure depuis plus de deux années après la reprise du train rapide Alger-Tizi-Ouzou. Les voyageurs attendent toujours que les autorités pensent à réaliser des accès aux gares et escales du train. Certains voyageurs que nous avons interrogés sur ces difficultés, appellent le président de l’APC de Draâ Ben Khedda à se pencher sur ce sérieux problème. «Une solution doit être trouvée d’autant plus que c’est l’hiver», diront d’une façon unanime les voyageurs que nous avons croisés sur les lieux.

Akli. N.

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