Le jeune de 18 ans succombe à ses brûlures

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Le jeune de 18 ans qui a été gravement brûlé la semaine dernière dans sa baraque sise au chef-lieu communal de Tadmaït, est décédé dans la matinée de dimanche dernier à l’hôpital de Tizi-Ouzou. En effet, ce garçon a passé une semaine en salle de réanimation aux urgences de l’hôpital de Tizi-Ouzou. Il a subi des brûlures de 3ème degré des suites d’un incendie qui aurait été provoqué par un court-circuit électrique. La présence d’un liquide inflammable dans la baraque avait favorisé l’intensité des flammes, et le feu a rapidement dévoré la victime. Évacué en urgence à l’hôpital Nedir Mohamed de Tizi-Ouzou, le pauvre garçon était entre la vie et la mort lorsqu’il fut reçu au service des urgences, a-t-on appris de sources locales. L’espoir était mince que ce garçon se réveille et son état n’a cessé de se dégrader en raison de la gravité des brûlures sur 90% de son corps, a-t-on appris auprès d’une source hospitalière. Son décès a été constaté vers 9h00 dans la journée du dimanche dernier dans le même hôpital. Il a été inhumé, avant-hier, lundi, en présence d’une foule impressionnante au cimentière de la localité de Boukhaled, à 3 kms du chef-lieu communal de Tadmaït. A signaler que la victime vit avec ses deux chiens dans une baraque construite en parpaing avec un toit en zinc et sa famille l’a abandonné depuis plusieurs années pour des raisons qu’on ignore. Il a habité dans une carcasse de camion pendant très longtemps. La misère l’a incité à réclamer un chalet ou un toit, et la non prise en charge de sa revendication l’a poussé à exprimer sa colère et à plusieurs reprises devant le siège de l’APC de Tadmaït, en vain. Il vivait depuis deux mois dans la baraque où il a été gravement brûlé la semaine dernière. Il est utile de rappeler que le garçon a une jeune femme originaire de Tadmaït qui habite actuellement à Lyon, en France. Des membres de l’association Zakat France et ceux de l’Association Big Heart de Tizi-Ouzou avaient pris attache avec ce jeune garçon avant cet accident, pour l’aider et l’orienter vers un avenir meilleur et l’éloigner ainsi des fléaux sociaux, mais le destin a décidé autrement. La nouvelle de la mort de Hakim O., dit Sami, a fait le tour de la région comme une trainée de poudre et a plongé la population locale dans l’émoi et la consternation.

Rachid Aissiou

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