Accueil Kabylie Le drainage des eaux pluviales insuffisant

TIGZIRT - La ville prend l’eau à chaque averse : Le drainage des eaux pluviales insuffisant

872
- PUBLICITÉ -

Il aura suffi de quelques minutes de pluie pour que toute la ville de Tigzirt soit envahie par les torrents. Les trottoirs et les ruelles ont pris des airs de nappe géante. Les ruelles en aval se transforment rapidement en grandes rivières qui se déversent dans la plage, en bas. Les dernières pluies qui se sont abattues sur le littoral et inondé l’ancienne Iomnium, n’ont pas étonné les populations de cette ville. Bien au contraire, interrogées, beaucoup de personnes ont exprimé leur désapprobation quant à la gestion de ce volet de la collectivité locale. Nous apprendrons d’ailleurs que les habitants de Tigzirt sont habitués à ces torrents qui descendent des hauteurs. Des témoignages affirment que chaque année, les pluies provoquent des inondations. En effet, beaucoup d’endroits sont exposés aux torrents d’eaux fluviales qui viennent des hauteurs de la ville et des rivières qui descendent des cols de Chréa. La placette du centre-ville, à proximité du cinéma Mizrana, est le premier endroit à être envahi par ces eaux qui dévalent en grandes quantités des hauteurs. Dès que les pluies se font un peu fortes, des torrents d’eaux et de boue arrivent depuis le grand escalier qui monte vers la place de l’ancien marché. Quelques minutes suffisent pour rendre tous les axes impraticables, à pied ou en voiture. Les habitants de la ville espèrent à chaque fois que l’APC se penche sur ce problème qui date de l’indépendance. La ville de Tigzirt, située dans une forme de cuvette, reçoit les eaux venant de toutes les hauteurs. Sa conception romaine étant enfouie sous la ville française, ne garde aucune trace de drainage des ces eaux des pluies. Les plans VRD de la ville coloniale n’ont pas été respectés dans les nouvelles constructions.Aujourd’hui, l’urbanisation de cette ville ne se fait ni selon les anciens schémas ni sur des étudies fiables et réfléchies qui prennent en considération ces eaux. Les habitants, en attendant la réaction encore des autorités, vivent dans l’angoisse. Les travaux effectués avant les pluies ne sont pas suffisants pour contenir les quantités d’eau qui dévalent les rues. Les premières pluies d’automne ont suffi à montrer que les risques et le danger ne sont pas écartés.

- PUBLICITÉ -

Akli. N.

- PUBLICITÉ -