Les parents lancent une pétition

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C’est l’un des plus anciens établissements du cycle moyen de la région et le seul non doté d’une cantine. Le CEM baptisé au nom du maquisard le lieutenant MOUSSI Ahcene a été mis en service en 1985 après avoir servi d’école primaire depuis l’indépendance. Malgré les maintes réclamations des parents d’élèves et des responsables qui se sont succédé dans cet établissement, il continue à ce jour de fonctionner sans cantine ni réfectoire. Plusieurs commissions techniques de wilaya, de Daïra et de la direction de l’éducation, qui se sont déplacées sur les lieux les dernières en date l’année passée, n’ont pas encore trouvé de solution alors qu’elle est à portée de main. Un terrain mitoyen suffisamment large a été cédé à l’agence foncière qui a réalisé des logements alors que parents et directeurs du CEM l’ont à plusieurs reprises demandé pour y construire cette cantine tant désirée. Qu’a cela ne tienne, parents et agence foncière ce sont entendu pour transformer les trois locaux en cantine, mais voila que surgit une contrainte administrative qui bloque cette solution. Les modalités de payement : les locaux étant situés hors enceinte du CEM, la direction de l’éducation n’a pas le droit de les acheter. Le dossier pour acquisition a été déposé depuis l’année passée à la wilaya dans l’espoir qu’une solution soit dégagée, en vain. Il est resté sans suite à ce jour, nous apprendra un représentant des parents d’élèves venu à notre rencontre ce dimanche. Le même parent dira qu’une autre solution a été proposée aux responsables concernés à la même date, mais n’a pas reçu de réponse à ce jour. Il s’agit de l’ancien dortoir du lycée Abdelhamid Ben Badis distant de moins de 100 m et fermé depuis plus de 10 ans, assez spacieux pour être aménagé en cantine pour le CEM et à moindre frais, peine perdue. De guerre lasse, les parents viennent de lancer une pétition pour interpeller une fois de plus les pouvoirs publics. Celle-ci a déjà reçu plusieurs dizaines de signatures. La deuxième contrainte que rencontrent les élèves et qui nous a été exposée par les parents, est l’absence de transport scolaire pour ceux résidant à Aarkouv et Tamourth Ouzemour, deux importantes agglomérations périphériques du village Ath Yevrahim, distantes de quelque trois km. Notons enfin que le CEM Moussi Ahcène offre pas moins de 450 places pédagogiques réparties sur 16 divisions.

O. Soualah

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