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El Adjiba : L'essor tarde à venir

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La commune d'El Adjiba, située à 25 km du chef-lieu de Bouira, est connue pour sa vocation agropastorale.

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Cependant, la municipalité peine à amorcer l’essor tant souhaité par la population, tant les ressources financières manquent cruellement. Ainsi, beaucoup reste à faire en matière de développement rural dans cette région, où le manque de projets d’aménagement urbain et de raccordement aux diverses commodités, comme l’eau potable, le gaz de ville et l’électricité, pénalise lourdement les villageois. Ces carences concernent surtout les nouvelles habitations, notamment celles édifiées dans le cadre de l’aide à l’habitat rural. A ce propos, la commune a été destinataire, pour l’année en cours, d’un quota de 80 aides rentrant dans le cadre de ce qui est appelé communément le Fonal (Fonds national d’aide à l’habitat rural). Cet ensemble d’aides est jugé «très insuffisant» par les postulants, dont la majorité doit attendre encore quelques mois ou peut-être même quelques années pour pouvoir bénéficier d’un toit décent. S’agissant de l’eau potable, le manque de cette denrée pose sérieusement problème dans cette municipalité, qui souffre d’une pénurie persistante depuis des lustres, ceci en dépit de l’existence du barrage de Tilesdit, à seulement un kilomètre du village le plus porche, la Crête-Rouge. Un patelin qui continue de subir la rareté de l’eau potable, alors qu’une étendue d’eau (Tilesdit, ndlr) n’en est qu’à un jet de pierre. Par ailleurs, cette bourgade, peuplée d’environ 2 000 âmes, connaît depuis quelques jours des travaux de rénovation et de réhabilitation du réseau AEP, en proie à la vétusté et aux fuites incessantes. Toutefois, les habitants souhaitent le raccordement de leurs foyers au barrage de Tilesdit «pour en finir définitivement avec une crise d’eau qui n’a que trop duré».

Y. S.

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