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Akbou : Un arrêt de fourgons encombrant

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Avec la forte croissance démographique que connaît la ville d’Akbou, à 60 kms au sud-ouest de Béjaïa, la demande dans le secteur du transport public augmente de plus en plus. Cette agglomération, classée deuxième grande ville après Béjaïa, chef-lieu de wilaya, connaît, quotidiennement, un mouvement incessant des moyens de transport de voyageurs. L’augmentation du nombre de fourgons et autres minibus a contraint les autorités locales à aménager une station et des arrêts. Néanmoins, cela n’a pas suffit, pour autant, à contenir ces dizaines de véhicules de transport de voyageurs, lesquels, faute d’espace pour le stationnement, débordent de leurs arrêts. A l’exemple de l’arrêt de fourgons sis dans la vieille ville, lequel se trouve contigu à la polyclinique (l’ancien hôpital). Des dizaines de fourgons « animent » cet arrêt, avec d’incessants va-et-vient. Ceux-ci desservent les localités de Felden, Tifrit, Mliha, Tamokra, Chellata, Sidi Ali et bien d’autres villages hautement perchés. L’arrêt aménagé il y a des années de cela s’avère, actuellement, insuffisant et exigu, en ce sens que beaucoup de fourgons débordent sur la chaussée, en longeant la clôture externe de l’ancien hôpital. La chaussée se rétrécit, en conséquent, et cela crée des embouteillages à cet endroit, surtout aux heures de pointe et les lundis, jour du marché hebdomadaire. Souvent, ces fourgons gênent énormément l’accès des véhicules du secteur sanitaire d’Akbou vers la polyclinique. « Cette situation est due à l’augmentation du nombre de transporteurs dans cette ville. Il faudrait que l’on pense à créer d’autres arrêts pour répondre aux besoins accrus du secteur de transport public à Akbou », préconise un transporteur originaire du village Felden.

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S. Y.

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