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Béni Maouche : Pourtant réceptionnée en 2013 : La crèche communale tarde à ouvrir ses portes

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A l’instar des autres communes de la wilaya de Béjaïa, la commune de Béni Maouche a bénéficié elle aussi en 2006, d’un projet de création d’une crèche publique au chef-lieu communal. Ce projet de grande utilité publique a été financé dans le cadre du plan sectoriel de développement, et le montant de sept millions de dinars accordé a servi pour la réalisation des gros œuvres seulement, apprend-on de Loudjani Khaled, le P/APC de Béni Maouche. « L’écueil du manque de foncier dans notre commune nous a obligé à récupérer l’assiette foncière d’une ancienne cité dont les vieilles bâtisses ont été vouées à une démolition après recasement des occupants. Mais, il se trouve qu’un occupant a émis une opposition et il avait fallu plusieurs palabres entre lui et les autorités locales pour qu’il libère son logement. Le retard engendré était la principale cause », a expliqué notre interlocuteur. Et d’ajouter : « Si le montant initial n’a pas suffit pour la réalisation intégrale du projet, c’est suite à l’augmentation des prix des matériaux de construction. Il a fallu, donc, dégager, en 2012, un montant de 8 millions de dinars, issu des prélèvements de la moins value communale, pour l’achèvement des travaux ». Notre interlocuteur continue dans le même ordre d’idées en disant: « Le projet a été réceptionné en 2013 et attend toujours sa dotation en équipements. Comme la crèche communale est une nouvelle culture dans notre commune, nous souhaitons que les équipements de cuisine et pédagogiques soient octroyés par l’Etat pour pouvoir l’a donnée en concession, car aucun concessionnaire n’accepterait de risquer son argent ». Ainsi et en attendant l’ouverture de cette crèche communale qui tarde à voir le jour, les jeunes mamans travailleuses continuent à confier leurs enfants, en bas âge, à des femmes membres de la famille ou autres. N’étant pas spécialistes en la matière, rares celles qui veillent au respect des règles d’hygiène et qui accordent le traitement voulu aux enfants gardés. Une mère travailleuse est allée même à avouer que la femme faisant office de nourrice à qui elle confiait son enfant ne réserve pas le traitement qu’il faut à ce dernier. « En confiant mon enfant à une femme qui fait office de nourrice, beaucoup de questions me taraudent l’esprit. Lui donne-t-elle à manger à sa faim ? Lui change-t-elle sa couche à temps ? Le gronde-t-elle ou le frappe-t-elle ? Car, mon enfant n’est pas en mesure de me raconter ce qui lui arrive de bon ou de mauvais. Voilà pourquoi, je dirai vivement l’ouverture de cette crèche communale dotée de moyens matériels et pédagogiques, et d’un personnel qualifié en garderie des enfants », a souligné notre interlocutrice.

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 L. Beddar

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