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Oued Ghir Il souffre de plusieurs maux : Le lotissement d’Ibourassene dans la précarité

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C’est un véritable cri de détresse que les habitants du lotissement Ibourassene, relevant de la commune d’Oued Ghir, viennent de lancer aux autorités locales pour demander leur « intervention urgente » en faveur d’une « population en détresse depuis 25 ans ». Multiplication de décharges sauvages, égouts à ciel ouvert, pistes impraticables, absence totale d’éclairage public, non raccordement au réseau d’AEP, activité avicole au sein du lotissement, sont autant de problèmes et de lacunes qui rongent le quotidien de ces citoyens. « Nous vivons dans un décor désolant digne d’un bidonville et non d’un lotissement », déplore A. Touloum, président de l’association de ce quartier. Les habitants de cette localité qui menacent de recourir à des actions draconiennes pour réclamer leur part du développement, demandent aux responsables locaux de prendre en charge « concrètement » leurs doléances, lesquelles sont liées à l’amélioration de leur cadre de vie. « Nous sommes privés du minimum de commodités nécessaires pour une vie décente », tempête notre interlocuteur. Ces habitants, qui prennent leur mal en patience, réclament l’éradication des décharges sauvages qui pullulent dans la localité la réalisation d’un réseau d’assainissement pour l’évacuation saine des eaux usées, le revêtement de pistes, l’installation de l’éclairage public, le raccordement de leurs foyers au réseau d’AEP et la cessation de toute activité avicole au sein du lotissement. Par ailleurs, M. Ali Touloum nous a indiqué qu’un projet de « sept milliards de centimes est inscrit en 2005 en faveur du lotissement pour reprendre les travaux de viabilisation des réseaux divers par la Duc, mais, à chaque fois, on nous déclare que l’enveloppe n’est pas encore disponible », a-t-il déploré. « Quel langage devrons-nous utiliser pour qu’on nous écoute ?», s’interrogent ces citoyens en détresse.            

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  Boualem Slimani 

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