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Béni K’sila Des dizaines de villages en sont dépourvus : L’éclairage public fait défaut

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Des dizaines de bourgades, éparpillées sur le territoire étendu de la commune de Béni K’sila, sont, le soir venu, réduites à vivre dans le noir total, en raison du manque criant d’éclairage public. Les craintes des villageois redoublent, notamment avec les hordes de pillards qui sévissent, ces dernières années, dans plusieurs patelins, en s’adonnant au vols de voitures, de bétail et aux cambriolages des épiceries. Le renforcement du nombre de lampes pour éclairer les différents quartiers et villages rassérénera davantage les citoyens. Ces dernières années, bon nombre de villages connaissent une extension et un élargissement effréné notamment avec les aides consenties dans le cadre du logement rural. De nouveaux quartiers ont vu le jour mais les soucis n’ont pas tardé à émerger et mettre dans l’embarras les habitants. L’inexistence de réseau d’assainissement, de conduites d’AEP, de même que le réseau d’électricité ne comprend pas, souvent, le cinquième fil, destiné à l’éclairage public rend la vie dure aux citoyens. À cet effet, les comités de villages ne cessent d’interpeller le premier magistrat de la commune quant à l’urgence de doter les îlots en éclairage et de renforcer les quartiers qui sont moins éclairés. L’amélioration du cadre de vie des habitants passe, inéluctablement, par la mise en place de mécanismes capables d’assurer au citoyen une meilleure prise en charge et de renforcer le sentiment de sécurité qui est du ressort des autorités locales. Le sentiment d’insécurité est d’autant plus important chez les habitants des quartiers qui vivent dans le noir le soir venu, ce qui les contraint d’éviter de sortir de nuit. Les vieilles torches auront de beaux jours devant elles, tant l’éclairage public se fait attendre. La généralisation de la lumière, dans l’ensemble des patelins, est plus que vitale, car le sentiment d’isolement se nourrit à travers le délaissement et la marginalisation. « En plus de l’isolement géographique, nous sommes contraints de nous munir de torches afin de sortir la nuit, et ce, pour rejoindre nos lieux de travail ou nos foyer », s’indigne un veilleur de nuit. Les actes de vandalisme ont amplement favorisé l’absence de l’éclairage, car des énergumènes s’amusent à caillasser sans vergogne les lampes, sans se rendre compte des désagréments qu’ils peuvent causer à toute la population. Ce type de comportements irresponsable, fait l’objet d’amendes fixées par les comités des villages au cas où les casseurs sont pris en flagrant délit.

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Bachir Djaider 

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