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Boudjellil Les jeunes de la commune en réclament : Un CFPA SVP !

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L’absence d’un centre de formation professionnelle à Boudjellil complique les choses aux jeunes de la commune, qui voudraient suivre une formation d’avenir. En conséquence, ces derniers se voient obligés de se déplacer ailleurs, à Tazmalt ou à Akbou, pour suivre la formation de leur choix. Cela est perçu comme une injustice par les habitants de cette commune. « Toutes les communes disposent d’au moins d’annexes de formation professionnelle, sauf la commune de Boudjellil! », se désole un jeune du chef-lieu. Néanmoins, devant cette défection, les autorités communales, à défaut d’une annexe, ont aménagé l’ancien ouvroir, situé au chef-lieu communal, pour le transformer en un lieu de formation, cependant pour les femmes uniquement! En effet, cet ouvroir a ouvert ses portes il y a quelques années, pour pallier, un tant soit peu, à l’absence d’un centre de formation professionnelle. Néanmoins, cet ouvroir ne dispense qu’une nomenclature très limitée de formations, lesquelles sont: La coiffure pour dames, la confection des gâteaux traditionnels et la couture. Ces formations sont destinées à la gent féminine de la municipalité sans contrainte d’âge. La date d’inscription pour ces formations a été fixée au 7 septembre dernier. D’une durée qui va de 3 à 6 mois, ces formations sont couronnées d’attestations de fin de formation, celles-ci mêmes qui ouvriront les portes au monde de travail à la femme rurale, surtout avec les multiples dispositifs d’aide à l’emploi des jeunes, comme l’Ansej et le micro-crédit, qui réussissent, au demeurant, très bien aux femmes au foyer, lesquelles contractent des crédits pour monter de petites entreprises, comme des ateliers de couture, des commerces de gâteaux,… lesquels marchent très bien dans cette région rurale. Par ailleurs, beaucoup de citoyens de cette commune ne manquant pas de suggestions, proposent aux autorités compétentes la distraction ou l’affectation des 48 locaux commerciaux, construits dans le cadre des 100 locaux par commune et qui sont inoccupés depuis des années et parce qu’en plus, ils sont situés en rase campagne à Larbaâ Takdimet, de les transformer en une annexe de formation professionnelle pour le bien des jeunes de la commune, et ce, afin de leur éviter les déplacements coûteux vers d’autres localités.

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Syphax Y.

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