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Taghrast Le village n’a droit à sa ration qu’une fois par semaine : La pénurie d’eau perdure

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Le village Taghrast, situé à quelques kilomètres en aval du chef-lieu communal de Chemini, est confronté à une sévère crise d’eau potable. Un groupe de citoyens de ce village nous fait part d’une alimentation erratique, irrégulière et parcimonieuse. «Parfois, il faut attendre une semaine ou plus, pour voir le précieux liquide couler sobrement du robinet», atteste un sexagénaire. «Il y a des habitations comme la mienne, qui sont un peu plus défavorisées car bâties sur une crête. Faute de pression, l’eau ne remonte pas», se lamente un autre résident du village. Un jeune citoyen de Taghrast nous confie que des disparités existent entre les quartiers, en raison principalement de la configuration du réseau de distribution et du degré de vétusté des canalisations. «Nous ne sommes pas tous égaux devant la pénurie. Il faut aussi signaler que le peu d’eau qui circule dans les canalisations est aspiré par des pompes ; ceux qui n’en sont pas équipés sont les plus sévèrement affectés par la disette», dispose un homme d’un certain âge. Pour contourner cet écueil, nous dit-on, la solution toute indiquée consiste en l’achat de citernes. D’autres villageois recourent aux fontaines publiques, pour faire leur provision d’eau. «Je me déplace une fois par semaine à Ighzer Amokrane pour y faire mes emplettes. Ceux qui ont la chance de posséder un véhicule ou, à défaut une monture, peuvent toujours se débrouiller. Pour les autres, c’est beaucoup moins évident», dira un quadragénaire de Taghrast.

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N. M.

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