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Ighzer Amokrane RN26 : Circulation infernale

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La circulation automobile est très éprouvante à hauteur de la ville d’Ighzer Amokrane. En effet, le trafic routier sur le segment de la RN26 traversant de part en part l’agglomération donne lieu chaque jour à des ralentissements sur des centaines de mètres.

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Deux points noirs sont unanimement signalés par les automobilistes. «Pendant les premières heures de la matinée, ça coince à partir du lieu-dit Oumoussa, jusqu’aux quatre chemins à l’Est et à la station Tighilt, à l’Ouest. En revanche, l’après midi, c’est l’entrée est de l’agglomération qui bloque depuis le village Boutagout jusqu’au centre-ville», relèvent des usagers de cette route. Le ralentissement met les véhicules à rude épreuve et les nerfs à fleur de peau. Des klaxons rageurs et assourdissants, des vociférations et parfois des chapelets de jurons font partie du lot quotidien. Pressés et stressés, des conducteurs irascibles en viennent souvent aux mains, sous l’œil ébahi des autres automobilistes, pris en étau dans ce piège infernal. «Le temps de parcours est allongé de manière démesurée. Au lieu de faire le trajet en 40 minutes, je le réalise en une heure et demie. Si cette situation chaotique venait à perdurer, nous n’aurons d’autre choix que de changer de métier», confesse, aigri, un transporteur de voyageur assurant la ligne Akbou – Sidi Aich. Ruminant son infortune, un autre usager de la RN 26, routier de son état, renchérit : «le manque à gagner en terme d’argent est considérable. Le comble, c’est que la situation semble évoluer de mal en pis. C’est vraiment désespérant !». Pour se soustraire à cette quadrature du cercle, d’aucuns tentent d’emprunter d’improbables itinéraires de contournement, à l’image de ce banquier d’Akbou qui dira : «à plusieurs reprises et pour éviter cet écueil, j’ai fais des détours par la ville de Seddouk. Au final, j’ai réalisé que cette solution n’en était pas une, car je n’ai jamais pu arriver à l’heure à mon travail». D’autres usagers disent avoir trouvé la parade : se lever tôt et prendre la route de bonne heure, pour échapper aux embouteillages. Néanmoins, tous sont d’avis que seule l’ouverture de la pénétrante autoroutière est à même de trancher ce nœud Gordien.

N Maouche

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