Accueil Bgayet Les bourses déjà à rude épreuve !

Cher le trousseau scolaire : Les bourses déjà à rude épreuve !

1099
- PUBLICITÉ -

La rentrée des classes approche à grandes enjambées. Pour de nombreux parents, c’est l’éternel recommencement de l’achat de fournitures scolaires. Ainsi, les parents d’élèves se plaignent déjà des prix proposés, qui ne leur permettent guère de subvenir aux besoins de leur progéniture. La rentrée de tous les frais et un casse-tête pour les chefs de famille. La facture afférente aux dépenses des fournitures scolaires risque de leur donner des sueurs froides. Acheter des effets vestimentaires pour les enfants, en sus de l’inévitable trousseau scolaire et de l’incontournable mouton de l’Aïd est une saignée à blanc pour les petites bourses, qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts. Cette rentrée sociale s’annonce, donc, pénible, sachant qu’elle vient juste après le mois de Ramadhan. Un mois chaud en dépenses, vidant les poches des chefs de famille. C’est la préoccupation de beaucoup de chefs de famille ayant des enfants scolarisés qu’il faudra habiller et pourvoir en articles scolaires. «Il faut user de toutes les astuces pour pouvoir équilibrer les dépenses et satisfaire les exigences des enfants», dixit un retraité accompagné de ses deux petits-enfants. Le coût moyen du trousseau scolaire pour la rentrée 2017/2018 se situe dans une fourchette de 3 000 DA pour le cycle primaire, 4 000 DA pour le moyen et 5 500 DA pour le secondaire, un coût variable en fonction de la qualité, et ce, sans comptabiliser le prix des livres scolaires. Le coût global du trousseau scolaire, livres et tablier compris, s’élève à près de 10 000 DA par élève et peut même dépasser les 15 000 DA, si l’on y associe le prix des habits neufs que certains parents achètent à leurs enfants à chaque rentrée. Les frais se multiplient par le nombre d’enfants et varient en fonction de leur niveau scolaire. L’allocation attribuée à chaque rentrée scolaire par les pouvoirs publics, afin d’atténuer cette dure épreuve d’achat de trousseaux, montre déjà ses limites. Elle s’avère tout bonnement insuffisante. À Akbou, comme dans le reste des autres villes de la wilaya de Bgayet, les magasins d’articles scolaires et de prêt-à-porter pour enfants sont bondés de monde. C’est la ruée des grands jours avant la rentrée scolaire prévue dans trois semaines. Entre les produits locaux et ceux d’importation, la tâche n’est pas facile pour les familles à petites bourses, qui doivent calculer le moindre sou, des vêtements jusqu’aux fournitures scolaires. Tous les articles scolaires connaissent une flambée sans précédent à en juger les prix qu’affichent les libraires. Des achats incontournables pour des parents astreints à faire avec. L’embarras du choix s’offre à eux, des cartables déclinés sous différents modèles et différentes dimensions, des cahiers et stylos, trousses et tout le tintouin. Les librairies, en ce début de semaine, sont à pied d’œuvre en mettant sur les étals des articles scolaires tant en quantité qu’en qualité. Il faut dire qu’au milieu des stylos, crayons de couleur, trousses, calculatrices et autres compas et règles, cahiers de grand et petit format…, les parents ont tout le choix. Partout, les achats ont déjà commencé et la quête des produits moins onéreux est manifeste chez les bourses moyennes. Un simple sac à dos coûte 1 800 DA, une simple trousse est cédée à pas moins de 400 DA, un cahier de 120 pages est cédé à 90 DA et celui de 288 pages est proposé à 200 DA, un tablier entre 600 et 1 000 DA, selon la qualité, sans parler des autres affaires qui accompagnent le trousseau et sans compter aussi les livres. S’ajoutent à cela les goûts différents des enfants devant cette multitude de produits importés et leur qualité proposée par les boutiques. Les parents finissent souvent par s’incliner devant le choix de leur progéniture. Les parents, venus avec leurs enfants, ont exprimé leur désarroi devant la volonté de faire plaisir à leurs enfants. Les chefs de famille restent perplexes devant une telle flambée. La marchandise proposée dans ces magasins est principalement importée de Chine. «Nous ne savons plus où donner de la tête. Les prix des articles scolaires montent crescendo», affirme un père de famille. Cependant, les magasins de cartables et les quelques kiosques et libraires proposant des affaires scolaires grouillent déjà de monde. Par ailleurs, le dindon de la farce, c’est bien ce père de famille qui doit payer l’ardoise en dernier ressort.

- PUBLICITÉ -

Bachir Djaider

- PUBLICITÉ -