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SIDI-AïCH Fin de semaine orageuse

La ville submergée par les eaux

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Il aura duré un peu plus d’une demi-heure, jeudi, en milieu de journée. Un violent orage de pluie et parfois de grêle a occasionné quelques dégâts, en obstruant quelques allées. Grosses chaleurs, gros orages ! Le cercle vicieux n’a pas failli à son rendez-vous, faisant craindre à un moment la catastrophe. Heureusement, l’épisode orageux, aussi brutal fut-il, n’a pas fait de victimes. Cependant, ces quelques minutes où dame nature à déverser ses pluies torrentielles, la ville de Sidi-Aïch s’est retrouvée englouties sous une épaisse couche de boue. Des orages violents ont frappé plusieurs localités de la wilaya de Bgayet, provoquant par endroits, des inondations. C’est le cas, par exemple, de la ville de Sidi-Aïch, où plusieurs rues de la ville ont été submergées par 30 à 50 centimètres d’eau, couvrant quasiment totalement les roues des voitures. La circulation automobile a été fortement perturbée dans la ville pendant plusieurs heures. Certains quartiers, Bouhlou, Mission, Azrinouh, Douk…Furent donc pris en otage par des inondations ayant mis à nu la politique des élus locaux. Ainsi, l’eau a pénétré dans plusieurs habitations sans causer de dégâts, apprend-on auprès de la protection civile. Les eaux dévalant les pentes ont charrié des tonnes de gravats et de boue. En un laps de temps court, les fortes précipitations ont évidemment engendré des inondations de routes, de rues et de sous-sols dans les quartiers de la ville éponyme. De même, l’entrée de la ville de Sidi-Aïch en venant de Takrietz était fermée à la circulation, suites aux tonnes de boues qui se sont dégoulinées sur la chaussée. Les averses d’automne font souvent des dégâts. Chaque averse rappelle étrangement les inondations tragiques de Bab El-Oued de 2001. Par ailleurs, ces risques potentiels doivent faire prendre conscience aux responsables locaux comme aux citoyens qu’il faut se prémunir des conséquences désastreuses des violents orages d’automne. « On a frôlé la catastrophe. Plusieurs foyers ont été touchés par des infiltrations d’eau. Les avaloirs n’ont pas connu de curage, d’autant plus que les ordures et autres déchets ont complètement obstrué les égouts », maugrée un habitant du quartier Bouhlou.

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Bachir Djaider

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