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Timezrit Squat des abords de la route par les buveurs : Les habitants mettent en garde

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Ces dernières années, on observe une vraie dérive de l’ivresse, à telle enseigne que l’environnement en paye un lourd tribut. La route, reliant le village Lotta au chef-lieu de la commune de Timezrit est transformée, par la force des choses, en un immense bistrot à ciel ouvert. C’est le même décor qui s’offre à toute personne empruntant aussi bien les routes nationales, les chemins communaux, les chemins vicinaux…à travers tout le territoire de la wilaya. En plus de tous les détritus de tout genre et des décharges sauvages improvisées ici et là les canettes de bière jonchent les abords de ces axes routiers. Ainsi, la petite bourgade de Lotta n’est pas épargnée par ce phénomène qui commence sérieusement à irriter ses habitants, d’autant plus que les consommateurs de boissons alcoolisées y jettent non seulement leurs « vides », mais aussi touchent à l’intimité des familles, quand on sait que des habitations ne sont pas loin de ces endroits fréquentés par ces consommateurs. Des amoncellements de canettes de bière en aluminium et des bouteilles en verre, à perte de vue, jonchent les accotements de cette route. Les ivrognes ont déjà transformé les lieux en un dépotoir offrant une image hideuse aux voyageurs qui empruntent cette route. Pour mettre un terme à ces comportements irresponsables, les habitants dudit village mettent en garde toute personne osant «picoler» sur les abords de la route menant au village Lotta. Ces mises en gardes ne sont que des mesures préventives. Et en cas de non-respect de ces interdictions, les villageois sont prêts à agir par d’autres formes d’intervention. Ainsi, les buveurs habitués à fréquenter cet axe routier sont avertis au risque de se voir mis à tabac, voire même le pire avec le grand risque de «mettre le feu à leurs véhicules», avertissent-ils. Cependant, ce qui a poussé les villageois à sortir de leurs gonds, se sont les centaines de buveurs occupant le moindre espace de ce chemin, chaque après-midi, et ne le quittant que tard dans la nuit. Les buveurs, la majorité véhiculée, viennent des quatre coins de la région. Ce phénomène, qui porte un coup dur pour la nature, a redoublé d’intensité, depuis ces dernières années, à la faveur du recul de l’insécurité. «On y trouve plein de verre brisé, des canettes de bière qui poussent comme des champignons. Avec ces jeunes énervés, alcoolisés, c’est une vraie source de nuisances. C’est un problème de plus en plus important, souvent lié à l’attroupement des buveurs», tempête un jeune du village.

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Bachir Djaider

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