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Akbou : Les cantines scolaires toujours fermées

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Plus d’un mois après la rentrée des classes, les cantines scolaires des établissements du cycle primaire de la commune d’Akbou ne sont toujours pas mises en service. Une situation inédite qui, en même temps qu’elle prive l’enfant scolarisée de son droit à la restauration, renfloue les inimités et soulève le courroux chez leurs parents. Du côté de la municipalité, on laisse clairement entendre que la pierre d’achoppement de ce dysfonctionnement, n’est autre que le décret exécutif n°16/226 du 25 août 2016. Ce nouveau texte, en vigueur depuis cette rentrée scolaire 2017/2018, a introduit un remaniement du statut-type des cantines scolaires. Il stipule, entre autres, que la gestion matérielle et financière de ces cantines relève exclusivement du ressort des APC. «Nous sommes des légalistes. Pour autant, cette loi a radicalement changé la donne et nous avons été pris au dépourvu. Il a fallu convoquer l’Assemblée et délibérer dans un laps de temps réduit. Cela n’a pas été facile, quand on sait les tiraillements et les distorsions qui traversent l’exécutif et l’opposition. Ajouter à cela, le problème devait être tranché durant la période des grandes vacances», explique un membre de l’exécutif communal. «L’approvisionnement des cantines est soumis à consultation. Nous avons proposé quatre lots, à savoir l’alimentation générale, les fruits et légumes, le pain et les viandes», ajoute-t-il, tout en assurant que la procédure est en passe d’aboutir. Pour les parents d’élèves, du moins ceux que nous avons eu l’opportunité d’interroger, les arguments avancés par l’autorité municipale ne tiennent pas la route. «L’APC fait montre d’une mauvaise gestion manifeste. Nos élus ne sont pas à leur première dérobade. Hélas, ce sont nos potaches qui en payent le prix fort, en suivant les cours le ventre vide», tempête un parent, dont deux enfants sont scolarisés au primaire de Guendouza. «Pourquoi partout ailleurs, y compris dans les communes les plus pauvres, les cantines sont ouvertes depuis plusieurs semaines, et pas à Akbou ? Nos élus n’ont aucun motif valable à faire valoir, si ce n’est celui de leur incurie», fulmine un autre parent du village Tifrit.

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N. M.

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