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Boudjellil Village Tigrine : Les jeunes abandonnés à leur sort

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Les jeunes du village Tigrine, situé à 5 km du chef-lieu communal de Boudjellil, sont en proie à l’oisiveté à cause de l’absence de structures de loisirs et de sports dans leur village. Les week-ends, les heures creuses des jours ouvrables et les vacances scolaires sont difficiles à combler pour ces jeunes, car ils ne disposent d’aucun espace où ils pourraient animer des activités que ce soit culturelles ou sportives. «Nous n’avons pas où passer le temps durant les jours de repos et pendant les vacances. Notre village est dépourvu d’un stade ou d’un foyer de jeunes. Les journées de vendredi et samedi nous paraissent très longues, car nous ne faisons presque rien. Sinon rouler nos pouces !» déplore un jeune de ce village qui compte environs 500 âmes. Le village dispose d’un terrain aménagé de façon artisanale où les jeunes s’adonnent à des parties de football pour « tuer » le temps. «C’est tout ce que nous avons comme terrain de sports», se contente de dire l’un de ces jeunots. Ce petit stade aurait besoin d’aménagement pour servir au footballeur, car le sol est dure et risque de causer de graves blessures aux jeunes joueurs. Aussi, il manque en équipements afférents (bois, grillage, vestiaires, eau courante, etc.) Dans le même sillage, il est à déplorer l’absence d’un terrain de proximité dans ce village perché à près de 600 mètres d’altitude. «Pour combler un tant soit peu notre vide, nous restons entre amis à causer de tout et de rien. À nous connecter à l’Internet via nos portables ou à nous asseoir à l’embranchement de notre village à compter les voitures qui passent», se désole un autre jeunes de la localité. En plus du calvaire du vide et de l’oisiveté enduré par ces jeunes, les enfants ne sont pas mieux lotis puisque le village n’est équipé d’aucune aire de jeux. Il n’y a pas la moindre once d’un espace de sports et de loisirs digne de ce nom à Tigrine. Les habitants, notamment les jeunes de cette bourgade, s’estiment oubliés par les pouvoirs publics, eux qui, selon leurs dires, méritent mieux.

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Syphax Y.

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