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TASKRIOUT - Dix ans après, le projet demeure en suspens : Le CSP aux oubliettes

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Une localisation de terrain avait été opérée depuis 2008 à hauteur du chef-lieu communal de Taskriout pour l’implantation d’un complexe sportif de proximité (CSP). Mais une décennie après, le projet demeure toujours dans les limbes.

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«Devant être réalisé sur des fonds sectoriels, nous n’avons eu de cesse de solliciter les services de la direction de la jeunesse et de sports pour obtenir l’inscription de cette infrastructure de proximité. Hélas, toutes les promesses d’accéder à nos vœux n’ont pas été concrétisées à ce jour», dira, sur une pointe d’amertume, un élu de l’ancienne assemblée. Un membre de l’exécutif communal nouvellement installé promet, pour sa part, de remettre sur le tapis ce vieux dossier. «L’action de l’APC s’inscrit dans la continuité. Nous ne ménagerons aucun effort pour faire aboutir ce projet, d’autant plus que l’assiette foncière est disponible», déclare-t-il. L’élu de l’APC souligne que Taskriout accuse un énorme retard en matière d’équipements publics, particulièrement ceux dédiés à la culture, aux sports et à la jeunesse. «On refuse de nous inscrire des projets sous prétexte qu’il n’y a pas de réserves foncières. Cela est entièrement faux car le foncier est disponible, ce qui pose problème c’est sa nature juridique», réfute-t-il. Même le stade communal, déplore-t-on, n’a jamais bénéficié d’une quelconque opération de réhabilitation. «Pratiquement dans toutes les circonscriptions, les stades communaux sont tapissés de gazon synthétique, pendant que le notre est abandonné à son propre sort», relève un ex-dirigeant de l’équipe communale de football, qui dénonce «une politique de deux poids deux mesures». «Avec ses vestiaires délabrés, sa clôture en lambeaux, son aire de jeux aux allures de champs de patates, notre stade ne se prête plus à la pratique sportive. Personne n’ignore cette cruelle réalité, à commencer par les pouvoirs publics, dont on sollicite instamment l’intervention», réagit un jeune sportif de Taskriout.

N. M.

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