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AOKAS - Des hausses dépassant les 100% : La mercuriale s’enflamme

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La population ne cesse de répéter que le marché hebdomadaire d’Aokas est l’espace commercial qui affiche les prix les plus brûlants dans toute la région.

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Cela s’est confirmé en ce début de Ramadhan. Le premier et le deuxième jour de ce mois sacré coïncident avec la tenue, jeudi et vendredi, du marché hebdomadaire de cette station balnéaire. Et les prix des fruits et légumes ont, subitement, pris leur envol. Les petits pois, vendus la semaine dernière à 40 dinars le kilogramme, étaient proposés à 100 dinars, soit une augmentation de 150 %. Le même taux d’augmentation a été constaté sur les prix des poivrons, de la tomate et des courgettes. Ces derniers passent de 40 dinars, 70 dinars et 60 dinars à respectivement, 100, 150 et 160 dinars. Oui, la courgette est proposée au souk d’Aokas à 160 dinars alors qu’elle était vendue, la veille, à 60 dinars le kilogramme. «Nous allons vous interdire de tenir votre marché hebdomadaire dans notre localité. D’ailleurs, il ne nous rend aucun service. Bien au contraire !», lancera un client, d’un air menaçant, à l’adresse d’un marchand. Il y a eu, en effet, une envolée des prix au point où tous les citoyens commencent à faire murir l’idée de laisser les fruits et légumes pourrir au niveau d’Aokas «par principe», s’indigne-t-on. L’idée de boycotter l’achat de voitures semble faire des émules même chez les ménages qui veulent en faire de même avec les fruits et légumes en ce mois sacré. «Je ne comprends pas. J’ai fait mes courses, lundi dernier, au marché hebdomadaire de la commune voisine de Souk El Tenine, et les prix étaient plus ou moins abordables. Et aujourd’hui (ndlr, avant-hier), à Aokas, c’est la flambée !», s’écriera, de son côté, Nordine, un client natif de la localité. Celui-ci indexera «le laxisme des services communaux qui laissent ces mêmes commerçants ambulants occuper, dès mercredi, les espaces pour pratiquer la vente de gros durant toute la soirée et la vente en détail le lendemain et le surlendemain», fulminera notre interlocuteur qui semble en vouloir à tous ces commerçants «qui augmentent à leur guise les prix, au détriment du simple citoyen».

A Gana.

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