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EPH DE KHERRATA - Les responsables souhaitent son transfert vers la nouvelle polyclinique : Pression sur le centre d’hémodialyse

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Mis en service depuis mai 2008, le centre d’hémodialyse relevant de l’EPH de Kherrata connaît une affluence croissante de patients atteints d’insuffisance rénale.

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Ces derniers subissent de façon périodique des séances d’hémodialyse. Leur nombre a atteint les 56 malades réguliers et 18 autres sont inscrits sur la liste d’attente pour leur prise en charge en fonction des places disponibles. Mais pour cela, il faut avoir subi, au préalable, une série d’examens médicaux et bilans approfondis et psychologiques. Des éléments d’information recueillis auprès du Dr. Anès, spécialiste en néphrologie et chef de ce service, qui indique qu’en sus des deux séances d’hémodialyse assurées par jour, une troisième sera mise en place prochainement, pour renforcer les soins du centre. Par ailleurs, apprend-on également auprès du même responsable, le centre procède au transfert de deux malades par an, pour ceux qui nécessitent des greffes rénales, soit au CHU Mustaph, soit à l’hôpital Parnet, à Alger. Dans la perspective de répondre aux attentes d’autres malades atteints de cette pathologie chronique, dans le besoin urgent d’être admis au centre d’hémodialyse, et d’augmenter ses capacités d’accueil, M. Behlouli, directeur de l’EPH de Kherrata, fera savoir que cet établissement hospitalier procédera, incessamment, à l’acquisition de deux autres générateurs au profit de ce service, lequel dispose actuellement de treize, dont un réservé aux urgences. Il a été souligné, néanmoins, l’exigüité de la salle d’hémodialyse, au regard du nombre important de malades déjà pris en charge et de ceux qui le seront, au fur et à mesure des places disponibles, cela sans parler de sa vétusté, sachant que la structure date de 1975. La solution proposée au niveau de la direction de l’EPH de Kherrata, pour remédier à une telle situation, consiste à procéder au transfert de ce centre spécialisé vers la nouvelle polyclinique implantée à la cité EPLF, qui réunit toutes les conditions à même d’assurer une meilleure prise en charge des insuffisants rénaux. Par ailleurs, il est à souligner que cette nouvelle structure de la santé de l’EPSP, de par son lieu d’implantation géographique, permet d’assurer une couverture sanitaire des populations du village de Djermouna, de ses localités limitrophes, de la cité des 75 logements, des douars de Akhroub ,Tiaouinine et autres, constituant la plus importante zone d’habitations du chef-lieu de daïra. Une telle proposition mériterait donc, selon les responsables de l’EPH, d’être soutenue et suivie d’effets positifs de la part des responsables du secteur concerné, sachant qu’il s’agit de renforcer la prise en charge de cette catégorie de malades, qui ont besoin d’un environnement approprié pour subir leurs séances d’hémodialyse. Si une telle opération se concrétise, les capacités d’accueil de cet établissement spécialisé seront plus grandes. À rappeler que grâce à sa mise en service, en 2008, cet établissement a permis de mettre fin aux calvaires auxquels étaient confrontés les insuffisants rénaux des régions précitées, notamment, en matière de déplacements coûteux et pénibles vers d’autres centres similaires existants à travers la wilaya, o&ugrave,; parfois, les places n’étaient pas disponibles. Par ailleurs, concernant toujours ce secteur stratégique qu’est la santé publique, l’agrandissement l’extension de l’EPH en question s’avère indispensable en raison de la place qu’il occupe en matière de couverture sanitaire à travers sa circonscription, puisqu’il reçoit, outre les populations issues de l’ensemble des six communes des daïras de Kherrata et Darguina, des localités limitrophes, en plus de celle de Tamridj, dépendant de la daïra de Souk El-Ténine. Les besoins en matière de prise en charge se font sentir, au fil des années, sachant que l’Hôpital de Kherrata a été construit au début des années 50. Il a été destiné, à l’époque, exclusivement à la population coloniale, avec une capacité de 120 lits. Actuellement, il en compte 146, deux salles d’hospitalisation (hommes – femmes), une maternité, un bloc opératoire, un pavillon des urgences, des centres d’hémodialyse et de transfusion sanguine, un laboratoire et d’autres services annexes.

S Zidane.

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