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Kherrata : Le transfert du centre de dialyse urge

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Le centre d’hémodialyse de Kherrata, sis au chef-lieu communal, est submergé par un afflux ininterrompu de malades. Depuis sa mise en service voilà dix ans, le nombre de dialysés pris en charge ne cesse d’augmenter en raison de l’occurrence de la pathologie rénale et son évolution vers la phase terminale. Les 13 générateurs du centre ne suffisent plus à prodiguer des séances d’épuration extra rénale à tous les malades. «Nous avons 57 malades admis en hémodialyse, à raison de trois séances hebdomadaires, conformément aux standards en vigueur. Les patients bénéficient, en parallèle, de consultations médicales et de traitements médicamenteux», a indiqué un membre de l’équipe soignante, informant que faute de places, les nouveaux candidats à l’hémodialyse sont inscrits sur une liste d’attente. «La liste a commencé à se constituer, dès que le centre est arrivé à saturation. Depuis, cette liste ne cesse de s’allonger, pour atteindre 15 patients», a-t-il indiqué. Pour absorber ce flux, sans cesse plus accru, de candidats à la dialyse, il est envisagé la mise en service d’un troisième branchement dans les tout prochains jours. «À la faveur d’un renfort en moyens humains, nous ferons tourner le centre à plein régime, en exploitant les générateurs à raison de trois branchements quotidiens. Tous les malades auront leurs places, néanmoins le problème finira fatalement par ressurgir à la longue», souligne un membre du staff médical. Et d’ajouter «la solution n’est pas dans les soins palliatifs, qui assujettissent et fatiguent les malades et leurs familles, mais dans la transplantation. Hélas, le développement de cette solution bute sur le manque de greffons, en raison de l’absence de donneurs volontaires». Par ailleurs, nous fait-on savoir, l’état de la structure abritant le centre d’hémodialyse, ne permet pas d’optimiser les performances du service. «Les locaux sont vétustes et exigus. Nous exerçons dans des conditions difficiles, qui rendent hypothétique l’offre de soins de qualité», se plaint un agent paramédical. «Pourtant, dira-t-il, le transfert du centre dans une aile de la nouvelle polyclinique est annoncé à plusieurs reprises, mais nous ne voyons encore rien venir».

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N. M.

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