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TImezrit - L’APC dévoile ses plans : Réactiver le dossier de la ZAC

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Le nouvel exécutif de l’APC de Timezrit se dit déterminé à réactiver le dossier de la zone d’activité (ZAC), qui sommeille depuis des lustres dans les catacombes de l’administration.

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«La réactivation de cette ZAC est une partie intégrante de notre plan d’urgence, car nous avons la certitude que le développement de notre commune passe inévitablement par l’investissement local», affirme un membre de l’exécutif municipal. «Il faut impérativement aller vers l’autofinancement et rompre définitivement avec cette dépendance de l’état central qui maintient les collectivités dans une sorte de vie végétative», enchaine-t-il. La première démarche à entreprendre, annonce-t-il, est de plaider instamment pour l’achèvement de la viabilisation du site, auprès de l’agence de gestion et de régulation foncière de la wilaya. «Les travaux de viabilisation de la ZAC ont été engagés il y a de longues années, avant d’être suspendus, sans qu’ils soient menés à leur terme. Aujourd’hui, avec la contraction des recettes publiques, il est plus important que jamais d’achever l’opération et d’installer toutes les commodités nécessaires au déploiement de l’activité économique». Et de s’interroger : «Est-il normal que des opérateurs économiques prennent possession de lots de terrain, sans initier la moindre activité?». Apostrophé à la hauteur de la cité Iderraken, non loin du site de la ZAC, un patron d’industrie de la région, attributaire d’une parcelle de terrain, adhère pleinement à la vision des responsables de l’APC, qu’il trouve «porteuse d’avenir». «Je fais partie d’un groupe d’opérateurs économiques qui ont acquis un bien foncier, dont le seul et unique but, est de créer de la valeur ajoutée, des postes d’emploi, et contribuer du même coup, à renflouer la trésorerie communale. L’exécutif municipal est bien inspiré de vouloir mettre à profit ce gisement laissé en jachère», souligne-t-il. Notre interlocuteur impute ce statu quo à « des pratiques bureaucratiques et à l’absence d’une réelle volonté de sortie de l’ornière ». «Nous sommes les victimes d’une situation sur laquelle nous n’avons aucune emprise et qui ne profite ni à la collectivité, ni à l’administration, encore moins aux opérateurs économiques», assène-t-il.

N. M.

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