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BOUHAMZA - Electrification rurale

Des centaines de demandeurs sur le gril

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Plusieurs foyers relevant de la commune de Bouhamza ne sont pas encore alimentés en énergie électrique, apprend-on auprès des responsables de la municipalité.

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«Nous avons dénombré des habitations sans électricité, à travers pratiquement tous les villages et hameaux de notre circonscription. Nous avons interpellé qui de droit sur cette problématique qui traine depuis de longues années. Nous espérons un retour d’écho favorable», a déclaré le maire, informant que l’écrasante majorité des maisons concernées relève de constructions récentes, érigées dans le cadre du programme de promotion de l’habitat rural financé par le fonds national du logement. «Dans certains villages, a fait savoir l’édile communal, il y a des quartiers entiers qui ont besoin d’une extension des lignes électriques pour les relier au réseau». Rencontrés à hauteur du chef-lieu communal, des propriétaires de bâtisses en instance d’électrification, nous ont confié n’avoir jamais cessé de faire antichambre auprès des instances concernées. Sans résultat. «Nous sommes ballotés d’un service à un autre. Parfois, nous trouvons un mur de silence qu’on n’arrive toujours pas à expliquer», fulmine un sexagénaire du village Ifigha. «L’APC nous a fait savoir que des fiches techniques ont été confectionnées pour l’ensemble des sites concernés, en prévision de leur raccordement au réseau. Ailleurs, on nous a signifié que le projet est en attente de budgétisation pour être concrétisé», rétorque un autre citoyen de Mahfouda. D’aucuns parmi les demandeurs confient que cette situation dure depuis plus d’une décennie. «Le plus désespérant, déplore un habitant de Tachouaft, c’est l’incertitude qui entoure nos demandes, dès lors qu’aucune information fiable, ni perspective de prise en charge ne se profile à l’horizon». De guerre lasse, les infortunés villages ont fini par se résoudre à des solutions de fortune. La rétrocession d’énergie, signale-t-on, s’est répandue aux quatre coins de la commune. «Tout le monde a adopté cette solution qui, à vrai dire, n’en est pas une. Heureusement que la solidarité entre voisins est une valeur encore vivace», dira un jeune de Bouhamza.

N. Maouche

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