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Amalou - Raccordement au gaz naturel : En attendant Godot !

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Les villages situés en amont du chef-lieu d’Amalou ne sont toujours pas alimentés en gaz naturel.

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Depuis la mise en service du gaz, le 31 décembre 2017, au niveau du centre urbain de la commune et de quelques localités environnantes, le projet n’avance plus, ou si peu. Après le règlement de l’hypothèque financière qui a longtemps paralysé la progression des travaux, voilà que surgit un autre écueil en rapport cette fois avec le manque de détendeurs. Selon les responsables de la municipalité qui se font l’écho des préoccupations de leurs administrés, il en manquerait des milliers pour doter tous les foyers restants : «Ce problème est en principe du ressort des entreprises engagées dans ce projet. Néanmoins, ne voulant pas pénaliser nos concitoyens, nous nous sommes déplacés jusqu’à l’usine de Sétif et nous avons acquis 300 détendeurs, mais cela reste très insuffisant», a déclaré un membre du staff communal, tout en appelant les parties contractantes à trouver une prompte issue à ce problème. «On nous a balloté de service en service, en nous faisant miroiter la satisfaction proche de notre doléance. Il a fallu l’intervention de l’APC pour dénouer en partie l’écheveau, car les détendeurs ne sont pas disponibles en quantités suffisantes pour satisfaire tout le monde», dira un citoyen du village Ighil N’Tala. Les habitants des villages hauts perchés comme Ath Djaâd, Tizi Lemnaâ, Ath Djemhour et Ighil Iguenni appréhendent l’arrivée de l’hiver qui ne tardera sans doute pas à déchainer ses rigueurs. Dans ces localités, apprend-on, le réseau du gaz est pratiquement achevé, mais sa mise en service risque d’être retardée. «À l’évidence, le problème de manque de détendeurs n’est pas près de connaître son dénouement. Les choses sont si mal engagées. Les gens se préparent comme ils peuvent pour passer un autre hiver avec des moyens de fortune», maugrée un retraité de Tizi Lemnaâ. Un autre villageois de Taddart Ouadda se veut plus flegmatique en disant : «Nous avons toujours pu supporter les vicissitudes de la vie et affronté la rudesse du climat, maintenant que cette énergie est à nos portes, il faut plutôt rendre grâce au ciel et se féliciter que notre rêve se soit enfin mué en réalité tangible».

N. Maouche

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