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Saharidj : Dangereuse dégradation de la route menant à Iwakuren : Un tronçon emporté par un glissement de terrain

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L’unique voie d’accès, reliant les deux villages du âarch Iwakuren : Ighzer et thadert Lejdid à la RN30, au niveau du chef-lieu de la commune de Saharidj, a subi une effroyable dégradation à 100 m environ de l’entrée du premier village.

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Il s’agit d’un glissement de terrain qui s’est produit lors des violentes intempéries du mois de février dernier et qui a emporté un tronçon de 20 m. Ce dernier a glissé vers un profond ravin en emportant, avec lui, une partie de la chaussée, en même temps que le système de gabionnage réalisé sous forme d’ouvrage de soutènement. Les usagers de cette route, désormais rétrécie, s’exposent à un terrible danger en franchissant l’endroit où s’est produite l’avarie. La moindre fausse manœuvre se résulterait à une chute libre de quelques 100m dans ce profond ravin et d’où personne ne sortirait indemne. Pour signaler ce piège qui guette les automobilistes en cet endroit, des citoyens ont mis en place de vulgaires branchages. Nul n’a besoin d’être un spécialiste en la matière pour constater que cet effroyable et continuel mouvement de terrain s’élargit de plus en plus, comme en témoignent les inquiétantes fissures qui «ornent» le long de la route et qui s’élargissent, à vue d’œil, au beau milieu de la chaussée en amont et en aval du lieu de l’avarie. Cette route ne tarderait pas à être fermée à la circulation ; ce qui poserait un grand problème aux villageois se rendant à leurs champs pour des travaux agricoles, mais aussi, aux dizaines d’éleveurs d’ovins et de bovins qui ne pourront plus s’approvisionner en aliment de bétail. Cette dangereuse dégradation de la route, signalée en son temps dans ces mêmes colonnes, en parallèle à des dizaines de requêtes adressées aux autorités concernées par les villageois, suscite une vive inquiétude, sachant que cette avarie s’aggraverait, sans doute, dès les premières pluies de l’automne. Ces gens risquent, donc, de se retrouver piégés par la fermeture de cette unique voie d’accès. Un groupe de jeunes, qui nous ont abordés sur les lieux, dénoncent énergiquement la sourde oreille des autorités à leur cri de détresse. Ils menacent de passer à des actions de protestation, si cette situation ne serait pas prise en charge dans les meilleurs délais. Ils amputent l’entière responsabilité des conséquences qui en résulteraient à l’APC et la STP, qui sont les premières concernées et qui ne semblent pas pressées de répondre à leur légitime doléance.

Oulaid Soualah

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