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La rue Rechak Ali inondée : La circulation fortement perturbée

1982
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Un tronçon de route Rechak Ali, reliant le Pont Sayeh au rond-point communément appelé « Cevital » est complètement inondée à la suite des fortes précipitations enregistrées ces derniers jours dans la ville de Bouira. Faute d’entretien des ouvrages de drainage, lesquels sont obstrués par toute sorte de déchets et objets hétéroclites provenant des chantiers avoisinants, les eaux pluviales ne s’évacuent pas et forment ainsi d’immenses flaques d’eaux stagnantes. S’ils ne sont pas bouchés, certains de ces ouvrages d’évacuations sont complètement ensevelis en raison des travaux de terrassement et de déblaiement entrepris sur les chantiers de construction en cours de réalisation dans le quartier. Par endroits, ils sont carrément inexistants. Conséquence: la route est presque impraticable et la circulation y est fortement perturbée. Les rares automobilistes à vouloir accéder à cette axe routier, car il faut dire que beaucoup y renoncent dès qu’ils aperçoivent l’immense lac qui s’est formé à cet endroit, sont vite pris au piège. Ne pouvant faire demi-tour, les automobilistes se démènent comme ils peuvent pour tenter de rallier l’autre bout de la route non inondée. Ce qui les expose au risque d’endommager leurs véhicules d’autant plus que la route est parsemée de nids-de-poules et surtout d’objets hétéroclites charriés par les eaux pluviales. Par endroits, des véhicules s’arrêtent pour laisser passer d’autres. Situation qui crée des bouchons interminables le long du tronçon inondé. Déjà en temps normal, certains automobilistes rechignent souvent à emprunter ce tronçon de route, et ce à cause de son état détérioré mais aussi du fait de la présence de nombreux engins de travaux intervenant sur les chantiers environnants. A vrai dire, les bâtiments et autres bâtisses en cours de construction en bordure de la route ont sérieusement endommagé celle-ci. Beaucoup de trous béants et autres nids-de-poule s’y sont formés. De plus, les matériaux de constructions entreposés ça et là ont fini par obstruer les ouvrages de drainage déjà existent. En attendant l’intervention des services concernés pour remédier à cette situation, les autorités locales devront, elles, rappeler à l’ordre les entreprises intervenant sur les chantiers et les inciter à remettre en l’état ce tronçon de route et aussi le réseau de drainage défectueux.              

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D.M 

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