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Ahnif La crise du carburant refait surface : L’essence se fait rare à la pompe

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La pénurie d’essence est de retour au niveau de la wilaya de Bouira. C’est du moins ce qu’il nous a été donné de constater au niveau de la station-service de Naftal d’Ahnif, chef-lieu communal situé à 40 Kms à l’Est de Bouira. 

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Et pour cause, une nouvelle pénurie de l’essence dite « normale » est enregistrée, cette fois-ci, au niveau de ce point de distribution, comme nous l’avons appris d’un pompiste in situ. En revanche, le gasoil et l’essence Super étaient, quant à eux, disponibles, et les propriétaires des véhicules qui fonctionnent avec ces deux types de carburant faisaient le plein en toute tranquillité. Ce sont donc les automobilistes qui ont besoin d’essence normale pour leurs voitures qui se faisaient du souci.  » Je suis obligé de parcourir une longue distance pour chercher dans d’autres stations-services l’essence normale. Et à savoir si je pourrais y trouver ! », affirme un automobiliste qui a rebroussé chemin en apprenant l’indisponibilité de l’essence normale au niveau de la station Naftal d’Ahnif, laquelle, d’habitude, connaît une grande affluence, étant donné qu’elle est située à bord de la RN5. Cette perturbation dans la distribution des carburants, – des fois c’est le gasoil qui manque, d’autres fois c’est plutôt l’essence comme ces jours-ci-, met à rude épreuve les nerfs des automobilistes, surtout les transporteurs de voyageurs et de marchandises, lesquels ont besoin de faire le plein au quotidien avec ce type de carburant pour pouvoir exercer en toute quiétude leur activité. A la lumière de cette situation rocambolesque, les propriétaires des véhicules toutes catégories confondues ne comprennent toujours pas cette sempiternelle pénurie qui intervient sporadiquement en touchant, tour à tour, l’essence puis le gasoil ! « On nous a expliqué durant l’hiver dernier que la pénurie du carburant était due aux intempéries qui auraient empêché les bateaux de transporter le carburant vers les terminaux. Maintenant qu’il fait beau, la pénurie est toujours là. Alors quelle explication va-t-on nous donner encore? », tempête un citoyen accosté à Ahnif.

Y. Samir

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