Accueil Bouira L’informel a la peau dure

Aïn-Bessem : La majorité des quartiers de la ville en sont envahis : L’informel a la peau dure

1802
- PUBLICITÉ -

Le commerce informel prend des proportions de plus en plus grandes, dans la ville d’Aïn-Bessem, à l’Ouest de la wilaya de Bouira. Tout au long des grandes rues du centre-ville et des zones d’habitations, les trottoirs sont accaparés à longueur de journées par des vendeurs à la sauvette, mettant à rude épreuve la patience des riverains désabusés. «Malgré les multiples pétitions, nous continuons à subir le diktat de marchands informels et la situation ne cesse d’empirer», protestent les familles riveraines du quartier populaire «Les Tours».

- PUBLICITÉ -

Il est vrai que ces vendeurs, encouragés par le laisser-aller des autorités, occupent, depuis plusieurs années, les lieux en toute impunité. «Dès les premières heures de la journée et jusqu’au coucher du soleil, ils (vendeurs, ndlr) étalent leur marchandise jusque devant nos immeubles, gênant, ainsi, l’accès», précisent-ils dans une pétition adressée aux responsables de l’APC.

En effet, les pétitionnaires dénonçant les nuisances sonores et autres désagréments découlant de la présence de ce marché à côté de leurs habitations affirment que la vente à la criée est à l’origine d’un, «vacarme incessant, nous obligeant à garder nos fenêtres fermées». «Mais là n’est pas le point le plus incommodant, le pire c’est cette multitude de charrettes qui entravent la circulation, aussi bien piétonne qu’automobile, et qui la rend quasi-impossible», signalent-ils. Pour ces familles, cette situation devenue insoutenable appelle une rapide intervention des pouvoirs publics pour mettre un terme à une anarchie qui n’a que trop duré. «Tout ce que nous demandons, c’est de pouvoir vivre en paix et trouver un peu de quiétude dans nos appartements», concluent-ils.

Les commerçants de ce quartier, semblent être lésés par cette situation, puisque ces vendeurs illégaux exercent sous l’œil complice des autorités. Pourtant, plusieurs surfaces sont aménagées en places marchandes, dans cette ville, pour soulager les marchés et la braderie grouillant de monde, la longueur d’année. Les vendeurs à la sauvette préfèrent occuper les trottoirs des ruelles et étaler leurs articles devant les magasins, dont les gérants sont impuissants devant une telle anarchie. «A qui s’adresser? Les clients fuient nos magasins à la vue de ces tables gênant la circulation et par crainte d’être volés», estime un gérant d’un magasin d’habits pour enfants. Ce vendeur pointe du doigt, en effet, l’aspect lié à l’impossibilité de contrôler toutes les faces liées à ce gros marché informel. Le risque d’agression et d’insécurité est de mise. On a appris, également, que plusieurs actes de vol et d’agression ont été enregistrés, dont ont été victimes des passants.

O.K.

- PUBLICITÉ -