Accueil Bouira L'olive crue cédée à 50 da/kg aux abords de la RN15

Chorfa Des points de vente ont, d'ores et déjà, fait leur apparition : L'olive crue cédée à 50 da/kg aux abords de la RN15

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Alors que le coup d’envoi de la campagne de cueillette des olives n’a pas été donné dans la commune de Chorfa, à 50 kms à l’Est du chef-lieu de wilaya de Bouira, voilà que le commerce des olives crues a, d’ores et déjà fait son apparition. En effet, plusieurs points de vente d’olives ont vu le jour, dernièrement, sur les accotements de la RN15 qui passe par cette municipalité riche en vergers oléicoles. Déjà des sacs remplis d’olives, récemment récoltées, sont entreposés sur les abords de la RN15 pour la vente. Des jeunes chômeurs tiennent ces points de vente afin de pouvoir se faire des revenus. Cette activité est très lucrative, étant donné que les olives sont très demandées par les ménages qui ne possèdent pas d’oliviers. Munis de balances électroniques, les vendeurs patientent durant de longues heures de la journée afin de vendre les olives à 50 da/kg. La couleur est déjà annoncée, avec un prix un peu cher. Et il n’est pas exclu que les coûts d’un kilo d’olives augmentent dans les prochaines semaines, lorsque la demande de ce produit agricole, très prisé au demeurant, explosera. Les olives mises en vente feront l’objet d’une trituration en vue d’obtenir de l’huile d’olive, ou seront conservées en tant qu’olives de table, c’est selon le besoin des clients. En tout cas, les marchands d’olives seront dans ces lieux pendant près de 6 mois, à compter de ce mois de novembre, pour vendre les olives. Ces vendeurs ne sont pas les seuls qui tireront bénéfices de cette activité il y a d’autres personnes qui se recrutent parmi les fournisseurs et les revendeurs. Les enfants et les adolescents trouveront, durant les vacances d’hiver, une aubaine en ces points de vente d’olives, où ils pourront se procurer un peu d’argent en vendant quelques kilos récoltés par leur soin. Toutefois, la provenance ou l’origine des olives vendues peut être douteuse, en ce sens que le chapardage fait fureur durant l’olivaison. En effet, beaucoup de voleurs d’olives écoulent, en toute impunité les récoltes volées se chiffrant à des milliers de dinars.

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C’est pour cela que les conseils (Tajmaït) de beaucoup de villages appellent, à chaque campagne oléicole, à interdire le commerce des olives, pour dissuader les chapardeurs à commettre leurs forfaits.

Y.Samir

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