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Aomar La situation est vécue comme du mépris par la population d’Ouled Lekfif : Sans eau potable depuis 20 ans !

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Ouled Lekfif, un village agricole situé à une dizaine de kilomètres au Nord du chef-lieu de la commune d’Aomar, est sans eau potable depuis déjà plusieurs années. Selon les habitants, cette pénurie du précieux liquide aurait été causée par les raccordements sauvages opérés par quelques villageois à partir de la canalisation principale reliant le village au réseau AEP de la commune. «Devant la faiblesse du débit, quelques habitants ont procédé à des piquages sur la canalisation et ont même utilisé des pompes. Cette situation a carrément asséché la canalisation, privant ainsi la majorité des habitants de cette ressource. Notre village est sans eau potable depuis 1996 ! Cette situation dure depuis presque vingt ans déjà», témoigne un habitant dudit village, lequel ajoute que le problème essentiel ne réside pas dans ces piquages, mais plutôt dans le débit presque insignifiant auquel ont droit les villageois. «Le réseau AEP de la commune n’arrive plus à satisfaire la demande importante dans notre village. Actuellement, l’eau ne coule que deux fois par semaine dans nos robinets. La meilleure solution serait un raccordement à un réseau du barrage de Koudiat Acerdoun, surtout que toutes nos maisons disposent de leurs propres réseaux AEP», ajoute notre interlocuteur.

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Cette situation a, d’ailleurs, amené la majorité des habitants, surtout ceux résidant le long de la route principale du village, à s’approvisionner à partir des citernes que la commune met des fois à leur disposition, ou à acheter l’eau. Ils appréhendent déjà la situation à l’approche de la saison estivale : «En été la situation devient catastrophique ; comme chaque année, nous sommes obligés de nous approvisionner en citernes d’eau potable ou via les puits de certains villageois. Nous n’avons jamais cessé d’interpeler les responsables locaux à propos de ce problème irritant, mais en vain. Nous n’avons eu droit qu’à des promesses !». Les citoyens de ce village interpellent ainsi le premier magistrat de la wilaya pour les délivrer de ce clavaire qui dure depuis plus de 20 ans.

O. K.

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