Accueil Bouira «Le laxisme» des autorités communales dénoncé

Aomar Aménagement de la zone d’activité : «Le laxisme» des autorités communales dénoncé

1843
- PUBLICITÉ -

Dans une pétition adressée au P/APC, ainsi qu’au chef de daïra de Kadiria et au wali, dont une copie nous a été transmise, les citoyens de la commune d’Aomar (25 km à l’ouest de Bouira), interpellent les autorités sur la nécessité de la réhabilitation «en urgence» de la route menant vers la zone d’activité. Dans cette requête, les citoyens mettent en exergue le «laxisme» des autorités communales et des responsables de la direction de l’urbanisme et de la construction (DUC). Des responsables qui s’étaient d’ailleurs engagés l’année dernière à procéder à la réhabilitation de cette route. «Cela fait une année et demie que le maire et la DUC, nous ont promis de procéder à la réhabilitation de cette route. Aujourd’hui, nous sommes las d’attendre», écrivent-ils. Plus grave encore, selon-eux, il est fait état que des riverains auraient été atteints de maladies respiratoires liées à l’inhalation de poussière générée par le ballet incessant des camions de gros tonnage. «Notre zone d’activité est certes bénéfique pour la région et pour les caisses du Trésor communal, mais faute de travaux de viabilisation, elle demeure génératrice de poussière, notamment lors des passages des camions de gros tonnage», soulignent-ils. Par ailleurs, les signataires de cette pétition, tourmentés par cette situation, alertent qu’ils n’écartent pas de recourir à des actions de rue pour mettre les responsables concernés devant l’urgence de l’entame des travaux de réhabilitation de cette route. A rappeler qu’une action de protestation avait été organisée au mois d’août dernier par les riverains qui avaient bloqué l’accès à cette zone d’activités pour les mêmes raisons. Ce projet de mise à niveau et d’aménagement de cette zone d’activités avait été lancé en 2012, avec une enveloppe de plus de 60 millions de dinars. Mais pour des raisons inexpliquées, cette réhabilitation n’a jamais vu le jour. Cet état de fait, avait fortement agacé le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales qui avait lors de sa visite au niveau de cette zone en novembre 2015, exhorté les pouvoirs publics à engager les travaux de réhabilitation dans les plus brefs délais. Une instruction qui, visiblement, n’a pas été respectée.

- PUBLICITÉ -

H. B.

- PUBLICITÉ -