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Saharidj : La polyclinique du chef-lieu toujours inopérante

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Le secteur de la santé dans la commune de Saharidj, située en haute montagne à 50 kms à l’est de Bouira, n’est pas logé en meilleure enseigne. En effet, il existe au chef-lieu communal une polyclinique réceptionnée l’an dernier mais qui reste toujours fermée pour diverses raisons. Ainsi, à cause de sa non dotation en personnel médical, en équipements et en matériels afférents, cette structure sanitaire demeure toujours close à la face des habitants qui commencent à perdre patience de cet état de fait peu reluisant. « Qu’attend-on pour recruter le personnel médical et paramédical pour faire fonctionner cette polyclinique? Nous en avons marre de partir, à chaque fois, vers d’autres localités pour les soins! » tempête un habitant. Comme l’a dit cet interlocuteur, ladite polyclinique a fini par décevoir la population avec le retard dans sa mise en service. Cette défection qui fait jaser tout le monde dans cette localité contraint, par conséquent, les villageois à se rabattre sur d’autres structures sanitaires plus loin, à l’instar de celles de M’Chedallah, pour les différents soins. Les déplacements vers le chef-lieu de daïra sont coûteux pour ces derniers, surtout ceux qui louent des taxis clandestins, en aller/retour, et qui payent le prix fort de cette « incurie ». Même les autres salles de soins, existant à travers la commune, ne sont pas faites pour satisfaire la demande des citoyens de la commune en matière de soins médicaux. Que ce soit les salles de soins des villages de M’zarir, d’Illilten, d’Ath Hammad ou d’Ath Walbane, celles-ci sont sous-équipées et manquent cruellement en personnel médical. Résultat des courses: les habitants continuent de souffrir doublement. Car d’une part, ils souffrent des longs trajets qui séparent leurs localités respectives des structures sanitaires sises au chef-lieu de daïra de M’Chedallah, et d’autre part, ils voient impuissants leur polyclinique close sans pouvoir en bénéficier.

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Y. Samir.

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