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Le transport se fait rare en après-midi : Le transport se fait rare en après-midi

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D'habitude, les usagers des différentes lignes desservies par les transporteurs de voyageurs, activant dans la région de la vallée du Sahel, ne mettent pas beaucoup de temps pour prendre un fourgon ou un minibus afin de rallier la destination voulue.

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Cependant, depuis le début du mois sacré de Ramadhan, le transport est devenu rare dans cette région, surtout à partir de midi. Que ce soit dans la station de fourgons de M’chedallah, à l’arrêt de fourgons desservant les chefs-lieux de Saharidj et M’chedallah, aux quatre-chemin de Chorfa, à l’arrêt d’Ahnif et bien d’autres, les fourgons se comptent sur les doigts d’une main, et leur apparition se fait de plus en plus rare. Cette situation est due à la diminution du nombre d’usagers, qui évitent, pour la plupart, de se déplacer à cause du jeûne et de la chaleur accablante qui sévit depuis quelques semaines déjà. Il y a aussi la « désertion » de beaucoup de transporteurs de voyageurs, qui ont diminué le nombre de rotations effectuées par jour. «C’est toujours comme ça à l’arrivée du mois de Ramadhan. Le problème du transport, qui ne se posait pas avant, réapparaît durant ce mois comme s’il était fait pour le farniente et la paresse. Avant je ne mettais pas plus de 10 minutes pour embarquer dans un fourgon afin de me rendre à mon travail. Mais maintenant, j’attends au minimum une demi-heure pour voir un fourgon ou un bus arriver à ma hauteur. C’est vraiment pénible», tempête un usager de la ligne Chorfa – Aghbalou. L’arrêt des fourgons qui font la navette entre ces deux lieux précités était presque désert, en cette journée de jeudi dernier. Seuls deux fourgons y étaient stationnés, lesquels attendaient l’arrivée d’hypothétiques voyageurs afin de démarrer. Le soleil tapait si fort, que l’ombre était devenue le seul refuge pour les quelques jeûneurs à bout de force, qui étaient présents dans cet arrêt sans abribus, ni bancs ni toute autre commodité !

Y.Samir

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