Accueil Bouira Rationnement drastique à la Crête rouge

El-Adjiba Alimentation en eau : Rationnement drastique à la Crête rouge

833
- PUBLICITÉ -

La localité de la Crête rouge, appelée localement Taourirt Tazougaght, demeure confrontée au stress hydrique.

- PUBLICITÉ -

En effet, le village fait face à une pénurie chronique de l’eau potable sur les réseaux de distribution, alors que le barrage de Tilesdit est situé à seulement un kilomètre de distance. Vu la proximité du barrage de Tilesdit de leur village, les habitants estiment qu’ils doivent être normalement « les premiers servis ». «Les wilayas de M’Sila et Bordj Bou Arréridj sont alimentées à partir de ce barrage alors que nous, qui habitons à un jet de pierre, nous avons soif chaque jour», dénonce-t-on dans ce village d’à peu près 2 000 habitants. Les conséquences de cette « incurie » sont visibles dans le quotidien peu reluisant de la population. Cette dernière se voit, à son corps défendant, « infligée » un rationnement drastique de l’eau potable sur les réseaux d’alimentation. En effet, l’eau est distribuée au « compte-gouttes » dans ce village, à en juger par les quantités distribuées pour les foyers. Un programme de distribution de l’eau potable via les réseaux de l’AEP a été établi dernièrement, pour tenter de « satisfaire » toute la population, qui ne peut aucunement étancher sa soif de manière durable. Ainsi, des zones de distribution sont créées, comptant des quartiers pour la distribution de l’eau à raison d’un jour par semaine pour chaque zone. «Ce rationnement drastique de l’eau potable ne va pas évidemment régler le problème du manque d’eau chez nous. Il faut disposer de citernes et de jerricans pour le stockage de l’eau, faute de quoi on ne peut pas tenir toute une semaine», estime un villageois. Néanmoins, le recours à l’achat des citernes est toujours de mise pour les habitants de ce village, et ce pour combler le déficit en eau constaté sur les réseaux de distribution. Cette solution de rechange engendre des dépenses supplémentaires souvent onéreuses, surtout si l’on sait que le prix d’une citerne atteint parfois 1500 DA l’unité.

Y Samir.

- PUBLICITÉ -