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AHNIF École primaire Boubi Ali : Polémique autour d’une clôture

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L’école primaire Boubi Ali, sise au chef-lieu de la commune d’Ahnif, dans la daïra de M’Chedallah, a bénéficié, dernièrement, d’une clôture barreaudée. Maintes fois réclamée, celle-ci a finalement été mise en place au niveau de cet établissement. Il faut signaler que le portail principal de cette école donne directement sur la place publique jouxtant la gare ferroviaire, ce qui exposait, auparavant, les élèves aux dangers de la circulation automobile, d’autant que des dizaines de voitures sont garées chaque jour dans cet endroit. A la sortie des classes, les élèves, pleins d’entrain et de vivacité, ruaient sur cette place publique, avec tous les périls qui les guettent. Toutefois, et avec l’installation de cette clôture, le danger est définitivement écarté. Cependant, si les uns voient d’un bon œil cette palissade, d’autres, en revanche, émettent des réserves. En effet, d’aucuns estiment que les « barreaux » implantés autour de l’entrée de cette école constituent, eux-mêmes, un « danger » pour les élèves : «S’ils les escaladent, ils se feront très mal en tombant. On aurait aimé que ce soit un grillage en bonne et due forme de sorte à ce qu’il ne soit pas escaladé par les élèves. Le risque d’accidents n’est pas écarté », pense un habitant d’Ahnif-centre. Quoi qu’il soit, cette clôture continue de susciter un débat au sein des habitants et notamment des parents d’élèves. Par ailleurs, l’on déplore encore la non-installation d’une passerelle au niveau de la gare ferroviaire d’Ahnif, laquelle a été, pourtant, réclamée moult fois par les habitants. L’ouvrage tant revendiqué tarde toujours à être mis en place. «Attend-on mort d’homme pour que les autorités daignent installer cette passerelle?», s’interroge-t-on à Ahnif. Il faut dire qu’en l’absence d’une passerelle, les écoliers scolarisés au primaire Boubi Ali sont contraints de traverser plusieurs fois par jour la voie ferrée, pour rejoindre leurs domiciles respectifs, s’exposant ainsi au danger de mort.

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Y. Samir

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