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Circuit des examens du permis de conduire : Loin des normes !

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Le circuit des examens du permis de conduire du chef-lieu de wilaya est en piteux état et loin de répondre aux normes.

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En effet, le site accueillant ledit circuit est en fait un vaste terrain nu en terre battue. En hiver, le terrain devient boueux et le sol se gorge d’eau et rend l’exercice de la conduite très compliqué. Les candidats et les propriétaires des auto-écoles souffrent de cette situation. Pis encore, les conditions de travail sont difficiles parce que le circuit n’est pas aménagé de sorte à accueillir des dizaines d’auto-écoles et les centaines de candidats. À titre d’illustration, aucun abri n’a été mis en place pour permettre aux candidats de s’arbitrer des affres du climat. Du coup, ceux-ci sont contraints de patienter, en été, sous un soleil de plomb, et en hiver, dans un froid glacial et sous la pluie. Les commodités font aussi cruellement défaut car au niveau de ce circuit, il n’existe pas de sanitaires, ce qui cause beaucoup de désagréments aux candidats et à leurs moniteurs. Aucun bureau ou un quelconque cercle de réunion n’est aménagé sur les lieux pour l’accueil des candidats ou pour les rencontres entre les moniteurs. Le jour des examens, chaque moniteur regroupe ses candidats à l’air libre pour un briefing avant que ces derniers s’éparpillent aux quatre coins du circuit. Pour les candidats, les heures passées à attendre leur tour sous le soleil ou la pluie est un véritable supplice. Aux conditions d’accueil déplorables, vient s’ajouter le stress de l’examen qui augmente au fur et à mesure que les candidats passent devant l’examinateur. Souvent, le candidat se présente à l’examen extenué après une ou deux heures d’attentes et parfois plus dans des conditions lamentables. L’examinateur, lui, s’installe à l’intérieur d’un véhicule pour ne repartir qu’à la fin de l’examen. Normalement, l’examinateur doit disposer d’un bureau pour qu’il puisse s’entretenir avec les propriétaires des auto-écoles, coordonner avec eux le travail et le déroulement des examens et recevoir éventuellement les candidats. Sous d’autres cieux, le premier examen, celui du code en l’occurrence, se tient dans une salle et non pas à l’intérieur d’un véhicule. Il y a aussi l’emplacement du circuit qui pose problème. Le circuit implanté à la sortie de la ville de Bouira en allant vers Haizer se trouve au bord d’une route nationale, la RN33 en l’occurrence. Les nuisances sonores sont donc fréquentes. L’absence d’une clôture en dur accentue le problème. La liste des carences au niveau de ce circuit est encore longue.

Des carences portées à la connaissance de nombreux responsables

Des carences qui ont été portées à la connaissance des responsables de l’APC, des transports et de la wilaya sans qu’aucune solution ne soit apportée au problème. Il est utile de signaler que l’ancien circuit des examens se trouvait de l’autre côté de la ville, à l’ouest, devant le complexe OPOW Rabah Bitat. L’ancien site accusait les mêmes insuffisances. Il ne disposait pas d’abris, ni de locaux, ni même de commodités. Mais le gros problème qui se posait au niveau de circuit, est qu’à chaque fois qu’une foire commerciale est organisée sur les lieux, propriétaires des auto-écoles et candidats se retrouvent à l’étroit. De nombreuses grèves avaient été tenues par par les auto-écoles pour dénoncer cette situation. Aussi, des rapports avaient été adressées par les concernés à différents responsables pour améliorer les conditions de travail. Mais en vain. Le circuit finira par être délocalisé vers l’actuel site mais sans qu’une quelconque opération d’aménagement ne soit entreprise. Cette situation perdure depuis plus de cinq ans. Une situation qui a, pour rappel, suscité à maintes reprises la colère des propriétaires des auto-écoles. Ces derniers avaient observé plusieurs débrayages pour attirer l’attention des différents responsables sur la situation pour le moins chaotique de ce circuit. Mais en vain. Ceci dit, l’on a appris qu’une réunion a regroupé récemment le nouveau maire, Mohammed Larbi, avec les représentants des auto-écoles pour discuter des problèmes du circuit. En tout cas, beaucoup de propriétaires d’auto-écoles attendent des décisions concrètes du nouvel édile communal allant dans le sens de l’amélioration de leurs conditions de travail.

Djamel M.

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