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M'Chedallah - Ecole primaire Barr Mohand-Arezki de Bouaklane : Entre exiguïté et dégradations

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Le directeur de l’école primaire de Vouaklane implantée dans l’un des plus populeux centre urbain de la commune de M’Chedallah se plaint de plusieurs carences. À commencer par son exiguïté extrême et la surcharge des classes. Actuellement, ils sont 41 élèves par classe ; d’où l’incontournable obligation de faire recours à la double vacation. Ce système de double vacation ne résoudra pas cette contrainte majeure de la surcharge l’année prochaine, d’autant que l’établissement va se retrouver avec de nouvelles divisions scolaires, expliquera le premier responsable dudit établissement. En effet, l’on apprend que cette école primaire reprendra les cours après les grandes vacances d’été avec deux (2) classes de 4e AP et deux (2) autres de 5e AP. À signaler que le programme des cours de ces deux niveaux est assuré durant toute la journée. Les deux classes ne sont donc pas concernées par le système de double vacation. Ce qui revient à dire qu’une classe de 1er, 2e ou 3e AP va se retrouver dehors. Car il n’y aura pas suffisamment de classes pour accueillir tous les élèves. L’établissement doit donc bénéficier d’une opération d’extension dans l’immédiat pour pouvoir recaser tous les élèves l’année prochaine. À l’heure actuelle, cette école offre environ 260 places pédagogiques repartis sur 6 salles de cours. Ces six salles ne peuvent actuellement suffire pour accueillir les 260 élèves qui y sont inscrits. Sur le volet infrastructure, bien que le bloc pédagogique ait bénéficié d’une opération de restauration de son étanchéité, il y a quatre ans à peine, il n’en demeure pas moins que ce bloc subit d’importantes infiltrations des eaux pluviales à partir de cette même étanchéité. L’eau de pluie s’égoutte directement sur les lampes du plafond et fait courir le risque de cour-circuits à la moindre averse de pluie, fera savoir le directeur de l’école. En matière d’effectif d’entretien, il a été affecté dans cet établissement un seul agent polyvalent qui est appelé à s’occuper des réparations et entretien, de la garde du jour et du nettoyage. Sur un autre volet, l’unique cuisinier étant en arrêt maladie, les élèves n’ont droit qu’à des repas froid en pleine saison hivernale, déplore-t-on. Vu l’exigüité de l’école et les dégradations qui y sont enregistrées, une prise en charge immédiate des carences s’imposent. Les services de la commune de M’Chedallah et ceux de la direction de l’éducation sont donc appelés à inscrire un projet d’extension et un autre de réfection, et ce, pour permettre aux écoliers de poursuivre leur scolarité dans de bonnes conditions, et aux enseignants de travailler dans un cadre agréable.

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O. S.

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