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Ivahlal : Le transport de voyageurs se raréfie

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Le village d’Ivahlal, situé à 5 km du chef-lieu communal d’Aghbalou, vit un isolement qui ne dit pas son nom depuis le début du mois de Ramadhan. En effet, comme constaté ces jours-ci, le nombre de rotations effectuées par les transporteurs qui desservent cette localité haut perchée, a diminué à cause, à en croire un transporteur, de la «diminution» des usagers. «A l’arrivée du mois de Ramadhan, les gens se déplacent de moins en moins, surtout les matinées. En plus, nous avons l’habitude, nous les transporteurs activant sur la ligne Ivahlal – Tazmalt, de transporter surtout les élèves qui fréquentent les établissements scolaires situés dans la ville de Tazmalt. Actuellement, il y a un arrêt de cours pour permettre aux candidats au BAC de se préparer. En plus, pour les lycéens, l’année scolaire est d’ores et déjà terminée», dira-t-il. Bien évidemment, cela a influé négativement sur le nombre de rotations qui a diminué. «En sus de cela, travailler durant le mois de carême est un peu fatiguant», constate un autre transporteur qui dessert la ligne Ivahlal – Tazmalt. La raréfaction des fourgons de cette ligne est visible depuis le début du mois de Ramadhan, ce qui n’est pas pour plaire aux usagers. Dimanche dernier, vers midi, il n’y avait que deux fourgons de stationnés à l’arrêt situé à Tazmalt, lesquels étaient en attente de «chargement» de voyageurs, alors que d’habitude, on trouvait au minimum quatre ou cinq véhicules. «Depuis le début du mois de Ramadhan, les rotations effectuées par les transporteurs de la ligne Ivahlal – Tazmalt ont diminué drastiquement. Des usagers se voient contraints d’attendre durant plusieurs dizaines de minutes l’arrivée d’un fourgon. Celui-ci, dès qu’il se pointe, est aussitôt pris d’assaut, et l’on joue des coudes pour avoir une place. Le soir venant, il ne subsiste pas un fourgon, et gare à celui qui se retrouve à l’arrêt de Tazmalt à partir de 18h, car il ne trouvera pas la moindre ombre d’un fourgon», regrette un usager du village Ivahlal. Ce n’est qu’une fois que le mois de Ramadhan achevé que la situation redeviendra normale. En attendant, les usagers des transports devront prendre leur mal en patience.

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Y. Samir

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