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ATH MANSOUR - Plus de 200 habitations vétustes habitées : Retard dans la résorption de l'habitat précaire

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La commune d’Ath Mansour, dans la daïra de M’Chedallah, est l’une des municipalités les plus pauvres de la région étant sans ressources propres. Peuplée d’environ 12 000 âmes, la municipalité accuse un retard en matière de résorption de l’habitat précaire. L’on compte environ 200 maisons vétustes et dégradées, recensées à travers le territoire de la municipalité. La moitié de ces maisons sont situées au chef-lieu de commune, Taourirt. Il s’agit d’un ancien centre de regroupement érigé sous l’occupation coloniale, qui a été transformé en lieu d’habitation. Selon une source proche des services techniques de la municipalité d’Ath Mansour, 5% de ces maisons vétustes ont été éradiquées durant la dernière opération de résorption de l’habitat précaire, en 2010, et 15% ont bénéficié, cette année, du programme de l’aide à l’auto-construction. Ce quota comporte 115 unités sur les 815 demandes enregistrées au niveau des services de l’habitat de la commune. Le manque de foncier pour la réalisation de logements sociaux fait que le taux de logements précaires reste élevé, selon un des membres de l’exécutif communal. Bien que les walis qui se sont succédé à la tête de la wilaya aient ordonné aux maires d’acquérir des terrains auprès de particuliers, mais le problème n’a pu être résolu à cause de la différence des prix du mètre carré entre le barème officiel qui n’a jamais été actualisé et le marché parallèle. La même source dira, cependant, que la commune d’Ath Mansour est entourée de terrains domaniaux relevant du secteur forestier, pour peu qu’on facilite leur acquisition. À Azru u Kelal, il existe des terrains domaniaux sans valeur agricole. De nature semi-aride, ces terrains pourraient servir à accueillir des projets de logement, notamment l’habitat rural groupé.

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Oulaid Soualah

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