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UNIVERSITÉ Akli Mohand Oulhadj - Après les grèves à répétition : Des départements affectés par le retard

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Depuis le début de l’année universitaire en cours, de nombreux départements ont été confrontés à une instabilité en raison des grèves répétitives. Ce qui les a plongés dans une confusion indescriptible, caractérisée par des retards. Conséquence : les programmes d’études n’ont pas été parachevés comme prévu et le planning des examens a été chamboulé. Cette année, l’un des cas les plus édifiants est celui de la faculté des sciences et sciences appliquées, laquelle a été sérieusement affectée par les multiples grèves observées en son sein, tout au long de ladite année universitaire. Ainsi, ce n’est que la semaine dernière que les services de l’administration ont affiché les résultats des examens du premier semestre. Si l’on croit les services administratifs de la susmentionnée faculté, le deuxième semestre de cette année n’a même pas été entamé, «faute de temps». Les examens n’ont pas eu lieu non plus. Par conséquent, tout a été reporté au mois de septembre prochain. «C’est l’année universitaire la plus cauchemardesque jamais connue par notre département, qui avait pourtant l’habitude de terminer l’année à temps. Tout un semestre de retard, c’est n’est pas rien !», regrette Halim, un étudiant en génie civil. Même situation de confusion au département des sciences juridiques et politiques, où l’on a récemment affiché le report des examens du second semestre au mois de septembre prochain. Il est utile de signaler que ce département est le plus touché par les grèves, arrêts de cours et autres troubles. Chaque année, des incidents à répétition sont signalés au département de Droit de Bouira. Par ailleurs, le département de Tamazight (DLCA), qui a enregistré l’année précédente un retard similaire, clôture cette année universitaire dans les temps. Chose qui suscite soulagement chez les enseignants et les étudiants. A noter, au demeurant, que la clôture officielle de l’université de Bouira, qui a eu lieu le 4 juillet dernier, n’a pas concerné tous les départements, puisque certains, à l’instar de celui des sciences économiques, ont organisé des soutenances les jours suivants la clôture. Ce qui renseigne, on ne peut mieux, sur l’anarchie dans laquelle baigne l’université. Il est utile de rappeler que lors de la cérémonie de clôture de l’année universitaire, le recteur a regretté que l’institution qu’il dirige vive une telle situation. Il a estimé que les choses doivent changer, assurant qu’il fera de son mieux pour redresser la situation et éviter que de tels scénarios ne se reproduisent.

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A. Cheboub.

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