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M'CHEDALLAH - Pénuries d'eau, chutes de tension… : L’été de tous les calvaires

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C’est devenu un scénario à répétition ces cinq dernières années. Les habitants de la daïra de M’Chedallah se retrouvent confrontés, chaque saison estivale, à de longues pénuries de l’AEP, des chutes de tension de l’électricité et à l’invasion des habitations par divers parasites. Cet été encore, partout à travers les six (6) communes de ladite daïra, les citoyens évoquent les mêmes contraintes. Des contraintes qu’ils jugent récurrentes et dont la prise en charge attend depuis plusieurs années. Pourtant, expliquent des habitants, chaque été, les mêmes problèmes sont soulevés devant les pouvoirs publics mais aucune solution n’est apportée. Dans certaines agglomérations à forte concentration démographique, la rupture de l’alimentation en eau potable se comptabilise par semaines entières. C’est le cas de Tamourt Ouzemour, Raffour Ath Mansour et Takerboust. Dans d’autres, telles que Assif Assemadh, Ath Yekhlef, Ath Vouali, c’est surtout des chutes de tension d’électricité dont se plaignent les citoyens. Selon ces derniers, la faible arrivée de courant ne permet à aucun équipement électroménager de fonctionner, pis encore, la plupart sont détériorés par l’instabilité du courant. Dans la totalité des communes, la spécificité de cette année est la spectaculaire invasion de parasites à l’image des fourmis, des guêpes et de toutes sortes de moustiques qui mènent la vie dure aux citoyens. Même les insecticides utilisés par les services d’hygiène des communes (BHC) sont inefficaces. Plus grave encore, des citoyens résidant à proximité d’Assif N’sahel tels que ceux d’Aharrach à Raffour, Toghza dans la commune de Chorfa et ceux du chef-lieu de la commune d’Ahnif, parlent de l’apparition, ces deux dernières années, d’une espèce de moustiques qui, en plus d’être extrêmement agressive, est réfractaire à toutes les marques d’insecticides. Leurs piqûres provoquent des cloaques et de la fièvre, notamment pour les nourrissons, ainsi que de cuisantes démangeaisons durant des jours. Toutes ces pénibles contraintes sévissent durant cette période d’intense canicule avec des températures qui dépassent les 40°. Encore heureux qu’il n’y ait, à ce jour, aucun des cauchemardesques incendies de forêts à déplorer. Pour toutes ces contraintes, les services en charge de ces secteurs sont pointés du doigt et tout incombe à leur défaillance, selon les habitants. Pourtant des réclamations sont souvent formulées par les populations de la daïra sans que de réelles solutions ne soient trouvées. Faudrait-il attendre une réaction musclée des citoyens de cette région pour voir enfin les pouvoirs publics réagir ?

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Oulaid Soualah

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