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Ahnif : Cheikh El Left réclame une école

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Les habitants de la localité de Cheikh El Left, sise à quelques encablures à l’ouest du chef-lieu de la commune d’Ahnif, ne cessent depuis des années de demander des responsables locaux d’inscrire un projet de réalisation d’un groupe scolaire. Selon les citoyens de cette localité, il y’a un nombre important d’écoliers au niveau de cette partie du territoire de la commune, qui s’étend jusqu’à la limite des frontières avec l’autre village d’Ighrem, qui poursuivent leur scolarité dans le premier palier au niveau des écoles du chef-lieu de la commune. Des établissements qui restent très loin de leurs lieux d’habitations. Ces enfants vivent le clavaire au quotidien, car leur scolarité au niveau de ces écoles du chef-lieu communal les contraint à parcourir quotidiennement pas moins de cinq kilomètres, matin et soir. En plus de la fatigue qu’ils endurent au quotidien et durant toute l’année scolaire, les enfants sont exposés à toute sorte de dangers, entre autres, ceux des accidents de la circulation. Les parents vivent donc la peur au ventre et s’inquiètent beaucoup pour leurs enfants. L’itinéraire emprunté par les enfants longe la RN5, très fréquentée, d’où des risques d’accidents pour des petits bambins qui ne mesurent souvent pas les dangers de la route. D’ailleurs beaucoup de parents sont obligés d’accompagner leurs enfants matin et soir. Mais il y a des enfants non accompagnés. Devant cette situation, les citoyens ont devancé les responsables locaux et ont pensé à la solution de ce réel problème. Ils ont dégagé une assiette de terrain pour le projet de réalisation d’une école primaire. L’absence de volonté des pouvoirs publics a fait que le projet en question n’a pas vu sa concrétisation. L’assiette dégagée par les villageois a été transférée au projet de construction d’une mosquée. Les citoyens du village ont réussi à dégager une autre assiette pour accueillir le projet d’une école, mais l’actuel terrain présente l’inconvénient de se situer de l’autre côté de la RN 5, de l’autre cote des habitations, ce qui obligerait les enfants à traverser la route pour rallier l’école si celle-ci venait à être érigée. Sur ce même tronçon de la RN 5, beaucoup de gens du village ont laissé leur vie en traversant. Des ralentisseurs ont été installés depuis des années pour obliger les automobilistes à ralentir, mais est-ce suffisant quand on sait que ceux-ci n’ont même pas protégé des adultes ? Si le projet venait à être concrétisé sur la deuxième assiette, il faudrait l’accompagner d’une passerelle. Avant, il y avait un groupe scolaire dans la localité voisine de Zentar, où étaient scolarisés beaucoup d’écoliers de Cheikh El Left, mais cette école a été fermée pendant la décennie noire à cause de l’insécurité. Les habitants du village indiquent que le site choisi pour l’implantation de l’école de Zentar n’arrange pas une grande partie de la population, donc rouvrir cette école n’est pas une solution. C’est la raison des villageois à demander à une école près du village.

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F. K.

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