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SAHARIDJ - Centre de formation professionnelle Fechtah Bélaïd : Faible engouement des apprenants

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Le centre de formation professionnelle implanté au chef-lieu de la commune de Saharidj débute l'année avec plusieurs carences qui appellent à une mobilisation tant des autorités que du mouvement associatif pour éviter sa fermeture.

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à commencer par le peu, sinon l’insignifiant, engouement de stagiaires qui le boudent bizarrement ces cinq dernières années. En effet, il a presque tourné à vide les deux années précédentes si ce n’était quelques affections des autres CFPA de la région et quelques rares apprentis qui s’y sont inscrits. C’est un problème de taille qui ne peut être résolu que par l’implication de tout le monde. La nouvelle directrice, madame Taleb, qui vient de prendre fonction a initié une campagne de portes ouvertes sur les métiers qui s’est étalée sur trois jours, soit du 9 au 11 septembre, dans une tentative d’attirer d’éventuels stagiaires, notamment ceux et celles qui ont connu un échec scolaire. Cette annexe précédemment rattachée au CFPA de M’Chedallah, vient d’accéder au statut de direction autonome avec celle de Chorfa était rattachée au CFPA d’Aghbalou. Des sources proches du secteur affirment que les deux décisions ont été signées et attendent leur publication au journal officiel, cela pour répondre aux nombreuses sollicitations de la société civile et des élus des deux municipalités. La 2ème contrainte à laquelle fait face cette institution, est l’infiltration des eaux usées à partir d’une avarie survenue sur le réseau d’assainissement située sur la partie supérieure qui, non seulement empestent les lieux le, mais constituent un danger vu le risque d’affaissement du bloc pédagogique dont les fondations sont inondées par ces eaux usées. L’édifice est réalisé sur un flanc de colline, un terrain meuble en continuel mouvement. Un autre danger vient des débordements d’une fosse d’évacuation des eaux pluviales complètement obstruée, un ouvrage qui draine l’eau des pluies et du surplus du château d’eau à partir du sommet de la colline d’Achaivou. Ces crues terminent leur course à l’intérieur de la cour du niveau supérieur du CFPA en s’infiltrant sous un portail qui donne sur les ateliers, la cantine et le réfectoire. L’autre contrainte qui nécessite une rapide prise en charge est les déblais provenant de l’opération de l’extension du centre en 2014. Ces déblais poussés au pied du mur d’enceinte du coté sud l’ont atteint en hauteur facilitant l’incursion dans le centre d’autant plus qu’il est mitoyen d’une forêt où se rencontrent des délinquants comme en témoignent les emballages de toutes sortes de boissons alcoolisées. Rappelons que cette institution est composée de 6 ateliers équipés, 6 salles de cours, réfectoire et cantine, un laboratoire informatique, le tout doté d’un matériel et équipements des plus modernes. Cette institution à laquelle ne manque que des stagiaires offre à l’heure actuelle une gamme de pas moins de 6 filières en apprentissage, 3 autres en résidentiel et 2 filières pour les femmes au foyer. Pour le moment et en attendant que d’autres stagiaires viennent s’inscrire, le centre tourne avec deux sections en apprentissage dans les spécialités de plomberie sanitaire et installation de gaz. La responsable qui nous a reçu affirme que l’APC s’est engagée à fournir des moyens de transport pour les futurs stagiaires des zones rurales et que la Direction de la Formation Professionnelle a promis de son coté d’assurer la restauration. Deux contraintes majeures qui se sont posées par le passé avant le projet d’extension qui a inclus réfectoire et cantine notamment pour les filles qui viennent des villages de haute montagne.

Oulaid Soualah

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