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Livres scolaires : Le point de vente de l’ONPS pris d’assaut

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Cette année, dans la wilaya de Bouira, le problème de l’indisponibilité de livres scolaires semble être un véritable casse-tête pour les parents des élèves de la majorité des établissements scolaires des trois paliers.

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En effet, et malgré les assurances de la direction de l’Éducation, ces manuels scolaires sont pratiquement indisponibles dans la majorité des établissements scolaires. L’unique point de vente de l’ONPS (office national des publications scolaires), est quotidiennement pris d’assaut par des centaines de parents d’élèves depuis son ouverture, au début de ce mois de septembre. De longues files d’attente se forment chaque jour, au niveau de ce point de vente, qui n’arrive plus à faire face et satisfaire la grande demande, enregistrée cette année. Selon certains parents d’élèves, les quantités de livres scolaires réservées pour ce point de vente, sont insuffisantes par rapport à cette forte demande. Pis encore, des livres de matières principales sont introuvables, selon certains établissements scolaires. Le problème est encore plus compliqué pour les élèves des classes de terminale, qui auront à préparer l’examen fatidique du baccalauréat. Les livres d’allemand, d’anglais ou d’autres matières scientifiques principales sont quasi introuvables, selon des lycéens de Bouira. «Si le problème est loin de faire du bruit pour les classes des première et deuxième années secondaires, parce que les élèves n’ont pas d’examen de fin d’année, le cas des classes de la troisième année est plus délicat, ces élèves doivent se procurer ces livres dès le début de l’année scolaire», affirme un élève de terminale au lycée «Abderrahmane Mira» du centre-ville de Bouira. Et d’enchainer : «Nous manquons de la majorité des livres des matières principales, comme les mathématiques, les sciences et la physique. Les livres des langues étrangères sont aussi indisponibles, au lycée et au point de vente de l’ONPS, sans parler de celui de Tamazight, disparu depuis plusieurs années déjà!». Les élèves et les parents appellent ainsi les responsables du secteur à satisfaire les commandes formulées depuis le début de l’année scolaire.

Massinissa A.

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