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OUED D’HOUS - Commerce informel : La RN5 de nouveau envahie

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Les abords de la RN 5 reliant la ville de Bouira à celle d’El Esnam sont de nouveau squattés par les commerçants de l’informel. Depuis plusieurs jours, une dizaine d’intervenants dans le circuit informel s’y sont installés le long de ce tronçon de route, juste à la sortie est de la ville de Bouira. Se servant des bennes de leurs camionnettes comme étals, ou en recourant à des tables pour installer des étals de fortune, ces intervenants, une dizaine environs, proposent aux usagers de la route des fruits et des légumes. Des produits qui sont bien entendu exposés à longueur de journée aux rayons du soleil, à la poussière et aux gaz d’échappements. Cependant, et en dépit de la qualité douteuse de ces marchandises proposées à la vente, ils sont très nombreux les automobilistes à s’arrêter sur les lieux pour effectuer des achats. Ce qui engendre souvent des bouchons et des perturbations du trafic routier sur une portion de route déjà connue pour sa congestion de la circulation surtout aux heures de pointe. Les stationnements anarchiques des automobilistes qui parfois stationnent à même la route sont l’une des principales raisons des bouchons qui se créent. Pis encore, à la fin de la journée, toute sorte de détritus (bouteilles vides, sachets en plastiques) mais aussi des déchets constitués de légumes et fruits périmés sont laissés sur place, offrant ainsi une image hideuse des lieux. Il est utile de préciser que le commerce informel a disparu pendant plusieurs mois au niveau de ce site à la faveur d’une opération coup de poing des services de sécurité qui avaient chassé la dizaine d’intervenants des lieux. Mais quelques mois seulement après l’éradication de ce site de l’informel, il refait surface. Par le passé, de nombreuses opérations coup de poing ont été menées par les services de la gendarmerie nationale, mais aussitôt chassés qu’ils réinvestissement les lieux. Il faut signaler que contrairement aux années précédentes, où un véritable marché informel a été érigé sur les lieux, sur des dizaines de mètres avec des dizaines d’intervenants lesquels recourent à l’installation de baraques et d’étals en dur, ces derniers temps, c’est un autre genre d’intervenants qui squattent le site. Ces derniers sont pour la plupart des jeunes qui occupent les lieux juste quelques heures, le temps d’écouler leurs marchandises. C’est un tout autre profil d’intervenants qui changent chaque fois d’endroits de squat. Ce sont pour la plupart des jeunes disposant de petites camionnettes de marque chinoises qui s’approvisionnent auprès des fermes agricoles pour aller s’installer un peu partout à la périphérie des villes pour écouler leurs marchandises. Une sorte de vendeurs à la sauvette que les autorités n’arrivent ni à recenser ni à recaser.

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D. M.

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