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SAHARIDJ - Vétusté et insalubrité à l’école Bouaziz Ali d'Ath Oualvane : L’APC indexée !

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L’école primaire Bouaziz Ali du village Ath Oualvane distant de 4 km du chef-lieu de la commune de Saharidj affiche un décor de vétusté et de saleté peu honorables pour un lieu du savoir. En plus de l’usure forte apparente de l’infrastructure, les façades non ravalées depuis sa mise en service en 1964 ressemblent comme disait le vieil adage populaire « au visage d’un orphelin ». Bien entendu ce sont toutes les installations qui ont subies la même vétusté. A commencer par celle de l’électricité dont les fils usés sont à l’origine d’une perte importante de courant au point où les lampes des classes ressemblent à d’authentiques bougies. Il y règne une telle pénombre que les écoliers ont du mal à lire ce qui est écrit au tableau. La batterie des cuisines qui n’a pas échappée à cette usure, n’est plus utilisée. Les cuisiniers font recours aux réchauds classiques à trépieds, ce qui n’est pas sans danger du fait qu’ils fonctionnent au gaz naturel. Le mur d’enceinte ressemble beaucoup plus à une murette et ne protège de rien ; d’où l’indispensable aménagement de barraudages. Nous apprenons de la directrice que l’usure des classes est accélérée par les importantes infiltrations des eaux pluviales à partir de l’étanchéité. Notre interlocutrice précise cependant que sa restauration (l’étanchéité) est confiée à une entreprise qui s’est manifestée sur les lieux en début de semaine pour ne plus donner signe de vie, faisant peu cas du facteur temps contre lequel est engagée une course contre la montre pour devancer les longues et violentes perturbations climatiques dans cette région de haute montagne qui commencent à la mi-novembre. A partir de cette date, il serait pratiquement impossible d’ouvrir le chantier. Dans un coin de la cour, végètent des lavabos qui tombent en ruines et qui nécessitent une urgente opération de réparation. Comme bureau de ‘administration, cette école dispose en tout et pour tout d’une petite pièce de quelques 4 X 4 m où s’entassent la directrice et les cinq (05) employées recrutées au titre du programme du pré-emploi et filet social. Ils se partagent un mobilier de bureau vieux et qui montre des signes de dégradations. Quant aux gardiens, en l’absence d’une quelconque loge, ils subissent les affres climatiques hiver comme été. On nous fait part aussi d’un manque d’une dizaine de tables basses au niveau de la classe du préscolaire et des tableaux blancs pour les 26 élèves de ce niveau. Pendant ce temps, «l’APC semble bien lotie dans son indifférence,» se plaint-on.

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Oulaid S.

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