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Tansaout et Taourirt : Les chiens errants rodent toujours

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Les chiens errants demeurent toujours un mal difficile voire impossible à « traiter » à la racine. Et pour cause, toutes les campagnes d’abattage de ces animaux errants et dangereux se sont soldées par des échecs cuisants. Ces canidés notamment (même si les chats font partie de ces animaux capables de choper, entre autres, la rage et de la transmettre à l’homme) reviennent toujours dans les rues par on ne sait quel « tour de magie ». Dans la daïra de M’chedallah, des campagnes d’abattage sont organisées par les services des municipalités mais celles-ci ne sont pas renouvelées. Ce qui explique la réapparition des meutes des chiens errants au niveau des agglomérations. En tout cas, c’est ce qui e a été constaté dernièrement dans la localité d’Ath Mansour pour ne citer que celle-ci, où des chiens errants se prélassent paisiblement à l’ombre des oliviers sans être inquiétés dans la localité de Tansaout, sise à 3 kms du chef-lieu d’Ath Mansour. Ces meutes de canidés peuvent s’avérer très dangereuses, surtout si un ou des individus étaient affectés par la rage ou d’autres maladies non moins graves comme la leishmaniose, lesquels peuvent se transmettre aux habitants à travers les morsures, la salive et les déjections. «En plus du danger qu’ils représentent (les chiens errant, ndlr) surtout par d’éventuelles attaques sur des personnes vulnérables comme les enfants, les personnes âgées ou les femmes, ces chiens sans propriétaires créent une véritable panique à la limite de la psychose dans notre localité. Les passants, confrontés à ces bêtes aux canines incisives, paniquent, rien qu’en les voyants de loin. C’est dire qu’il reste vraiment du chemin à parcourir pour traiter ce problème de santé publique», estime un habitant de Taourirt. La constante mobilité de ces chiens à longueur de journée, n’est pas pour faciliter les choses. Ajouté au fait que ces canidés se multiplient à la faveur de l’oued Sahel sous l’ombre des tamaris et de petites galeries souterraines. D’aucuns regrettent ce procédé d’abattage ou d’empoisonnement des chiens errants sans distinction. Les plus sensibles déplorent ce fait de tuer sans merci ces animaux, alors qu’on pourrait leur éviter ce sort inhumain en réalisant une fourrière canine, estime-t-on.

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Y. S.

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