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RN30 - Axe M’Chedallah - Iboudraren : Reprise des travaux de réhabilitation

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la RN30 reliant M’Chedallah à Iboudraren en traversant Saharidj est un axe stratégique qui joue un rôle prépondérant sur le plan économique.

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En dépit de sa modernisation il y a de cela près d’une décennie, l’état de cette route est dégradé en plusieurs endroits. Les portions de la route qui subissent le plus de dégradations sont bien évidemment celles traversant les régions de montagne aussi bien sur le territoire de Bouira que de Tizi-Ouzou. Du coté de Bouira, et plus particulièrement sur le tronçon traversant Saharidj, la route est dangereusement fragilisée, tant les éboulements, affaissements de terrains, de la chaussée et chutes de pierres sont nombreux. Ce sont plusieurs portions qui attendent toujours une prise en charge par les services de la DTP. Du coté de Tizi-Ouzou aussi, d’importantes portions de la RN 30 ont subi des dégradations. Un projet de réhabilitation a été inscrit il y a quelques années mais il n’a pas été mené à terme. Ce projet vient à peine de redémarrer. En effet, c’est la même entreprise à laquelle ont été confiés initialement les travaux de réhabilitation qui a repris le chantier en main depuis une semaine. L’entreprise va intervenir sur un tronçon de 12 km de la RN30 Tizi-N’koulal au chef-lieu de la commune d’Iboudhraren, dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Rappelons que ce tronçon, presque impraticable à l’heure actuelle, a été confié a une entreprise qui a plié bagages en 2015 après avoir achevé la première opération de décapage. Les agressions climatiques à répétitions ont fini par le dégrader complètement en pratiquant des crevasses, des affaissements et traçant de larges et profondes rigoles le long de ces 12 km, que l’entreprise a débarrassé durant sa première intervention de l’ancienne croute de goudron qui remonte à la période de l’occupation coloniale. Un élu membre de l’exécutif de l’APC d’Iboudraren que avons rencontré jeudi dernier, dira que cette entreprise qui a repris les travaux avec de faibles moyens a été sommée de renforcer son chantier en moyens humains et matériels pour mener à terme cette opération de revêtement avant l’arrivée des perturbations climatiques de l’hiver. Des perturbations durant lesquelles il serait impossible de continuer les travaux et les mener à terme. Notre interlocuteur dira que le maire de cette municipalité et son exécutif suivent de près ce projet des plus névralgiques sur le plan économique, sécuritaire et touristique. Une route qui joue un rôle capital dans le développement des deux versants de cette partie de la Kabylie. Le président de la commission technique de la même assemblée dira de son coté, que ce sont 6 nouveaux ouvrages d’arts qui sont inclus dans ce projet pour le drainage des fréquentes crues et autre fontes de neige. Comme il soulignera la nécessite de la réinstallation des indispensables glissières sommairement aménagées en 2015 et qui n’ont pas tenu plus d’un hiver avant de s’allonger par terre et servir de témoins d’un travail bâclé. Notons enfin qu’en empruntant cette route jeudi dernier, d’innombrables groupes de citoyens des deux versants se rendent sur ce tronçon pour s’enquérir de l’avancement des travaux. Quant aux centaines de routiers qu’on a croisés en ces lieux, ils affichent un soulagement fort apparent sachant que le tronçon en question donne des cauchemars à ceux qui interviennent dans le transport de marchandises et les centaines de marchants ambulants qui fréquentent les marchés hebdomadaires de la wilaya de Tizi-Ouzou, de Bouira, de Béjaïa et même ceux des wilaya de Bordj Bou Arreridj et M’sila. Espérons que cette fois, l’entreprise achèvera les travaux et ne se laissera pas devancer par le déchainement exceptionnel des éléments naturels de l’hiver en ces lieux de haute montagne. Il y a lieu de signaler que plusieurs point noirs sur le versant sud de cette route, du coté de Saharidj sont visibles. Ils sont faits d’affaissements dangereux, chutes de rochers qui occupent une partie de la chaussée ainsi que des débordements sur la route en plusieurs endroits. Ceci est en partie causé par des fossés obstrués par coulées de boue et de galets. Ces dangereuses avaries survenues pour la plupart depuis plus de deux ans ne sont toujours pas prises en charge.

O. Soualah

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