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ATH MANSOUR - Éradication de l’habitat précaire : Le relogement un casse-tête

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L’habitat précaire dans la commune d’Ath Mansour demeure un véritable casse-tête pour les autorités locales, en l’absence d’une solution idoine pour d’éradiquer ce problème. Ces «poches» de bidonvilles renseignent on ne peut plus sur la situation de précarité dans laquelle vivent des dizaines de familles. Le plus gros de ces gourbis est situé près du cimetière des martyrs, à la lisière de la RN5. Cet endroit où les taudis sont construits avec un patchwork de matériaux (parpaings, contre-plaqués, briques, bâches, madriers,…) offre une vue laide à la région. Cette favela version algérienne compte au moins une trentaine de familles qui y vivent dans des conditions déplorables. N’ayant pas accès aux commodités de base, comme l’eau courante, le gaz de ville, l’assainissement…, les occupants sont contraints de faire des pieds et des mains pour étancher leur soif, se chauffer, et évacuer les eaux usées. Ils parlent d’ailleurs de beaucoup de cas de maladies, précisant que les sujets touchés sont généralement les enfants, «en proie à la mal-vie et à la malnutrition», déplorent-ils. Même topo pour la bourgade de Rodha, où il est enregistré l’existence de chaumières. Au chef-lieu communal, il y a une ancienne cité qui date de l’époque coloniale habitée par environ 25 familles. Les résidents vivotent dans des masures qui menacent ruine. Les accès de cette cité délabrée sont aussi en piteux état, devenant boueux, voire marécageux, à la moindre ondée. Il faut signaler que la situation de ces centaines de familles risque de perdurer, car pour le moment aucun programme de construction de logements sociaux n’est inscrit pour cette municipalité. Celle-ci compte un parc immobilier qui ne dépasse guère les 200 unités. Le dernier quota distribué remonte à 2014 avec seulement 34 logements de type social, situés au quartier Ath Zeggane, à 3 km du chef-lieu municipal. Depuis, aucun autre programme de logement. Il faut aussi dire les terrains fonciers sont rares dans la localité. En attendant une quelque solution pour résorber la crise du logement, l’APC enregistre un manque énorme de terrains à bâtir pour répondre à une demande en augmentation.

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Y. S.

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